Affaire Pendessa : le ministère public requiert trois mois de prison assortis de sursis

il y a 2 mois 56
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Interrogé sur les infractions qui lui sont opposées, Sékou Jamal Pendessa a de nouveau rejeté les accusations.

Malgré les multiples questions à charge du ministère public qui s’en suivront, le prévenu est resté constant dans ses déclarations. Sur l’expression déferlement humain sur Conakry, Sékou Jamal Pendessa a précisé qu’il était dans la dynamique de mobiliser les journalistes pour une cause juste.

D’autant plus que les emplois de certains étaient menacés par l’effet du brouillage des ondes et la restriction d’internet. Et non dans la volonté de porter atteinte à la dignité de qui que ce soit. Il ajoute avoir régulièrement adressé des courriers d’information aux mairies.

Interrogé par la suite par ses conseils sur les mobiles de son arrestation, le leader syndical déclare, « Je suis victime d’injustice, du deux poids deux mesures de la justice », a-t-il lâché.

À l’issue des débats, la juge Hadja Fatoumata Bangoura a ordonné l’ouverture des débat par les réquisitions du parquet général

Avant son réquisitoire, le représentant du ministère public Ousmane Sané, a tiré à boulets rouges sur la conduite du mouvement syndical qui a exigé la remise en liberté du prévenu, en violation de la loi. Ainsi, dans son réquisitoire, l’avocat général, après avoir démontré le fondement de certains chefs d’accusations en première instance a requis une peine de trois mois assortis de sursis contre le secrétaire général du SPPG.

« Le ministère public requiert de le retenir dans les liens de la culpabilité pour provocation direct à un attroupement. Vous invite madame la présidente d’infirmer le jugement en première instance et de le condamner à trois mois assortis de sursis », a-t-il requis.

Au moment où nous mettions cette dépêche, c’est Me Faya Gabriel Kamano de la défense qui plaide

À suivre !

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier