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C’est suite aux accusations faites par le commandant Aboubacar Toumba Diakité à son encontre concernant le massacre du 28 septembre 2009, qu’une action publique a été déclenchée contre l’ancien commandant de la gendarmerie régionale de Conakry.
Depuis l’entame de cette procédure en 2022, c’est seulement ce jeudi 16 mai 2024 que le mis en cause a été entendu à la maison centrale de Conakry par le doyen des juges d’instruction qui s’est transporté sur les lieux, par manque de moyens de transport pour extraire le prévenu.
L’interrogatoire a été clôturée dans la journée d’aujourd’hui, après 5 heures d’audition. Et à en croire son avocat, Maître Zézé Kalivogui, aucune nouvelle charge ne s’est ajouté lors de cet interrogatoire.
« Il a été question principalement des faits auxquels il a déjà fait face, à l’issue desquels il a bénéficié d’un non-lieu. Pour dire vrai, il n’y a pas de charges nouvelles. Les questions ont tourné autour des accusations fortuites tenues à son encontre par le Commandant Toumba Diakité. Il a répondu avec brio, il a une nouvelle fois prouvé son innocence dans les événements qui ont secoué le pays, notamment le massacre 28 septembre. Des événements auxquels, il n’a rien à voir, comme il a toujours dit, il n’a été ni directeur, ni directeur adjoint, encore moins directeur de stage de cette école. Les recrues qui étaient des fantassins sont venus avec leur encadrement, il n’avait ni contact, ni rapport, aucun lien avec les recrues dont on parle. C’est pour cette raison d’ailleurs, que le chef d’Etat-major à l’époque l’avait demandé de quitter parce le lieu avait été occupé par ces fantassins », a déclaré Maître Kalivogui.
Pour conforter son client dans sa position, Maître Kalivogui entend introduire une requête de confrontation entre son client et son accusateur.
« Si on veut objectivement juger cette affaire, puisqu’il n’y a pas de nouvelles charges, si le droit est dit, il sera mis en liberté, parce qu’il n’a rien commis aucun mal dans cette affaire. Il n’est vraiment pas associé. Après tout ça, nous allons demander une confrontation entre notre client et ses accusateurs. Nous avons fourni des éléments de preuves, ils vont les visionner », a fait savoir le conseil.
Hadjiratou Bah