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Après la sortie des deux commissaires de la HAC les accusant d’avoir reçu de l’argent des mains du président de la transition à l’effet de changer leurs lignes éditoriales, les patrons des plus grands groupes des médias du pays ont brisé le silence. Dans une déclaration commune publiée cet après-midi du jeudi 13 juin 2024, Kalil Oularé de Djoma média, Aboubacar Diallo de FIM FM et Kabinet Condé de Hadafo média ont démenti les accusations à leur encontre et exigé des preuves.
Ces responsables de ces trois médias dont les licences ont été retirées considèrent que cette sortie de deux commissaires de la HAC est “une fuite en avant” dans le but “d’intoxiquer l’opinion publique”. Selon eux, cela découle d’“une campagne d’acharnement et de dénigrement orchestrée contre les médias concernés, dont le tort est d’être restés attachés aux valeurs de la démocratie et de l’État de droit, conformément à la Loi sur la liberté de la presse et celle sur la HAC”.
Ils exigent également la publication de la liste des patrons et journalistes qui auraient émargé auprès du conseiller personnel du président de la transition, Thierno Mamadou Bah.
Pour laver leur honneur, les principaux concernés décident de porter plainte contre les deux commissaires de la HAC, Ibrahima Tawel Camara et Djéné Diaby ‘‘auteurs de ces propos diffamatoires’’.
Par ailleurs, le trio condamne “le silence coupable de la HAC face aux violations répétées de la loi sur la liberté de la presse’’ et, par la même occasion, il interpelle les associations de presse à prendre leurs responsabilités face aux violations de la loi sur la liberté de la presse et à ces accusations sans fondement.
L’article Accusés d’avoir reçu de l’argent du Gal Doumbouya, FIM, Djoma média et Hadafo média exigent des preuves est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.