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Le Premier ministre malien, le Général Abdoulaye Maïga, a achevé ce mardi 9 décembre sa visite d’amitié et de travail en Guinée par un point de presse conjoint avec son homologue guinéen, Amadou Oury Bah. Les deux Chefs de Gouvernement sont revenus sur les sujets phares abordés lors de leur tête-à-tête, réaffirmant leur volonté commune de renforcer davantage les liens historiques entre les deux pays.
Interrogé sur la récente crise de carburant qui a secoué Bamako ainsi que sur la situation sécuritaire dans la capitale malienne, le Général Maïga a tenu à rassurer. D’un ton ferme, il a assuré que « ce que vit le Mali aujourd’hui est un signal fort de l’amélioration substantielle de la situation sécuritaire ».
« Je voudrais rappeler qu’en 2012, le Mali avait perdu plus de 70 % de son territoire à cause de l’action des groupes terroristes. Depuis trois ans, par la grâce de Dieu, nous avons pu inverser la tendance grâce à l’engagement de nos vaillantes forces de défense et de sécurité, sous le leadership très éclairé du chef suprême des armées, Son Excellence le Général d’armée Assimi Goïta. Je voudrais vraiment vous inviter à remettre la crise du carburant dans ses proportions réelles. Effectivement, il est également important de rappeler que ce changement de mode opératoire des groupes terroristes est un indicateur du fait que ces groupes, aujourd’hui, sont sous forte pression des forces armées maliennes, en collaboration avec les autres forces de la Confédération des États du Sahel », a-t-il dit.
Dans sa réponse, Abdoulaye Maïga a également invité chacun à mettre fin à toute forme de désinformation visant le Mali. Il a, à cet égard, dénoncé avec force la guerre informationnelle et la propagande dont son pays « a été victime ».
« Je pense que nous avons suivi ici tous, avec une profonde indignation, des scénarios dignes de réflexion sur le fait que Bamako soit entourée. Je voudrais vous rassurer que Bamako n’a jamais été menacée par les groupes terroristes. Aujourd’hui, les groupes terroristes n’ont aucune capacité de menacer ni Bamako ni aucune autre région du Mali. Malheureusement, dans cette guerre de désinformation, il y a certains organes de presse qui se distinguent négativement, dont Radio France Internationale (RFI) », a-t-il indiqué.
MohamedNana BANGOURA
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il y a 1 heur
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