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L’opposition et la société civile prévoient de manifester à partir du 5 septembre prochain pour protester contre le référendum constitutionnel du 21 septembre 2025. En représailles, le régime en place a récemment suspendu trois grands partis politiques. Invité Afrique ce mardi, Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des forces sociales en exil, a été interrogé sur la crainte de nouvelles violences à Conakry.
« Ce qui reste clair, c’est que nous savons aujourd’hui qu’un processus biaisé est en cours en Guinée », a-t-il affirmé d’entrée.
« C’est un processus de tâtonnements, non pas un retour à l’ordre constitutionnel, mais une aventure irréaliste de confiscation et de conservation du pouvoir. Cette aventure ne pourra pas aboutir. j’en appelle à la responsabilité, au bon sens et au patriotisme de ceux qui s’évertuent à engager le pays dans cette dynamique à faire le recul et a savoir raison gardée », en a-t-il appelé.
À la question, si la sortie de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel ne sont-ils pas une bonne nouvelle ? Abdoul Sacko reste droit dans ses bottes : « Le retour à l’ordre constitutionnel ne peut se concevoir en opposition aux principes et aux valeurs démocratiques. Et là, j’en appelle aux partenaires aussi, il ne faut pas qu’on ferme les yeux, il ne faut pas cautionner ce bâillonnement de la démocratie », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana