5 mois après l’attaque de la Maison centrale, Claude Pivi toujours introuvable

En Guinée, des enquêtes sont ouvertes, mais n’ont jamais été refermées, dit-on souvent. L’attaque meurtrière qui a visé la maison centrale de Conakry, le 4 novembre 2023, n’échappe pas à cette règle.

Cela fait 5 mois, jour pour jour, ce jeudi 4 avril 2024, depuis que la Maison centrale de Conakry a fait 9 morts et de blessés. 3 des 4 détenus évadés à savoir Dadis Camara, Tiegboro Camara et Blaise Goumou y avaient été ramenés. Tandis que Claude Pivi est en cavale depuis cette date. Sa tête avait été mise à prix à hauteur de 500 millions de Gnf.

Au lendemain de cette attaque, le parquet de Kaloum avait annoncé l’ouverture d’une enquête pour situer les responsabilités et retrouver éventuellement les coupables.

Sans attendre les résultats de ces enquêtes, le Premier ministre d’alors Bernard Goumou et le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, avaient défendu dans les médias que l’attaque contre la prison civile de Coronthie n’était pas liée à un acte criminel.

Ce qui, de l’avis de plusieurs observateurs, avait rendu le travail de la justice difficile.

Selon le gouvernement guinéen, des preuves vidéos montrent que ce sont des militaires du Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA) postés devant la Maison centrale qui ont ouvert le portail à des individus armés venus y exfiltrer les anciens hauts dirigeants du CNDD.

Plusieurs officiers soupçonnés de complicité avaient, par la suite, été radiés des effectifs de l’armée guinéenne y compris dans les rangs de la garde pénitentiaire.

Malheureusement, ni Claude Pivi, ni son fils Verny Pivi qui aurait dirigé le commando armée n’a été retrouvé malgré les enquêtes annoncées.

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