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La 13e édition du Forum International des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED) s’est poursuivie ce mardi 29 octobre, au chapiteau By Issa à Conakry.
Cette deuxième journée était consacrée aux panels de haut niveau, qui ont réuni des panélistes, notamment des femmes venues de partout à travers le continent africain.
Plusieurs heures durant, elles ont débattu autour des défis mais aussi des opportunités en lien avec la promotion de l’économie en Afrique et l’émancipation de la junte féminine.
Les échanges ont porté sur plusieurs thèmes dont »let rôle des femmes dans la transformation de l’économie africaine » »Simandou, une opportunité de développement économique des femmes à l’horizon 2040 »
Lors de son intervention, l’ancienne ministre de l’Industrie et du Commerce de Centrafrique, présidente du Comité scientifique du FIED, a évoqué l’importance de transformer les richesses africaines en véritable capital. Elle a surfé sur la nécessité de connaître les cadres législatifs existants afin de mieux intégrer les femmes. Enfin, elle a exhorté celles-ci à une plus grande implication en politique.
À sa suite, Fatou Baldé Yansané, cheffe d’entreprise a tenu à partager son expérience personnelle avant de plaider en faveur de l’éducation des femmes, « un levier essentiel pour relever les défis économiques ».
Poursuivant, elle a dénoncé le faible recours au système bancaire par les femmes. Selon elle, ceci constitue un frein à leur indépendance financière et à leur capacité d’investissement.
Présent à cette rencontre, Alassane Bah, économiste et représentant adjoint du PNUD, a focalisé son intervention sur les statistiques qu’il juge préoccupantes. Il a déclaré que les femmes, majoritairement touchées par la pauvreté, peinent à accéder aux mêmes opportunités que les hommes. C’est ainsi qu’il a sollicité des réformes pour éliminer les préjugés persistants et favoriser l’égalité des chances.
Parmi les solutions proposées au terme du panel portant sur le premier thème, les intervenants ont mis l’accent sur la formation à l’entrepreneuriat, l’accompagnement bancaire et l’investissement dans l’éducation des jeunes filles. Ils disent être convaincus que des politiques sensibles au genre et un renforcement des institutions en faveur de la parité sont cruciaux pour créer un environnement propice à l’épanouissement des femmes.
Rappelons que le FIED est une plateforme multidimensionnelle pour l’autonomisation de la femme et le développement de l’Afrique.
Alhassane Fofana