Yacine Diallo à propos de la convention collective : « elle est suffisamment rigoureuse face aux journalistes »

Le président de la Haute Autorité de Communication (HAC) accompagné de certains de ses commissaires a rencontré ce jeudi 24 juillet 2025, les hommes de média de la ville des agrumes (Kindia). L’objectif consistait à expliquer les recommandations issues du forum sur l’avenir de la presse en République de Guinée.

Face aux journalistes, Boubacar Yacine Diallo a insisté sur quelques recommandations notamment la convention collective très attendue par des journalistes.

C’est au gouvernorat de Kindia que le président de la HAC et ses commissaires ont rencontré les journalistes des différents organes de presse. Le président de l’instance de régulation des médias en République de Guinée a d’abord expliqué la convention collective en ces termes.

« C’est la première fois dans l’histoire de la presse guinéenne qu’il aura une convention collective et cette convention va réglementer les relations entre les employés et les employeurs. Cette même convention va imposer aux employeurs de ne recruter que les journalistes détenteurs de la carte de presse. Beaucoup danse quand ils entendent la convention collective, il est vrai qu’elle fixe les salaires, les avantages mais en même temps, elle est suffisamment rigoureuse face aux journalistes. Donc, quand elle sera signée, aucun patron n’aura l’autorisation de recruter quelqu’un qui ne détient pas la carte de journaliste, parce que c’est par la carte de presse qu’on démontre sa qualité de journaliste. Et, la convention indique aussi qu’on ne peut pas être employé et employeur », d’abord expliqué le président de la HAC.

Poursuivant, Boubacar Yacine Diallo a déploré le retard accusé par certains journalistes de Kindia à se procurer de la carte de presse qui est désormais obligatoire pour tout journalistes. 《Quand la loi inscrit quelque chose en elle, ce n’est pas facultatif, c’est obligatoire et cette loi l’a dit. Le détenteur de la carte professionnelle de journaliste à droit d’accéder aux sources d’information. Je vois pour Kindia, aucun média privé n’a la carte .Donc, vous n’avez pas demandé. Il y a de cela trois mois que nous avons commencé à confectionner les cartes .Vous avez pensé que c’est facultatif et nous nous devons assainir la presse. Nous soutiendrons les journalistes qui sont dans les règles et les autres nous les sortirons de la profession, en tout cas, ils n’accederont pas aux sources », a-t-il martelé.

Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia

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