Violation des droits de l’homme en Guinée: Amnesty international dénonce sur fond d’une randonnée pédestre

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En marge de la célébration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme, Amnesty international Guinée a organisé le samedi 16 décembre, une randonnée pédestre dans la commune de Ratoma. Cette action qui a regroupé toutes les couches sociales consiste à dénoncer des cas de violation des droits de l’homme en Guinée à travers cette activité sportive.

Selon le Directeur exécutif de Amnesty Internationale Guinée, cette randonnée permet de faire des actions de solidarité envers les populations civiles sur des cas de restriction de leur droit.
« Cette randonnée, nous avons voulu l’organiser évidement avec la fédération guinéenne de randonnée pédestre pour clôturer nos activités de la campagne « écrire pour les droits » et aussi célébrer la journée internationale des droits de l’Homme. Cette année comme c’était le 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’Homme, c’est ce que nous avons voulu célébrer et nous avons profiter de cette occasion parce que vous savez actuellement en Guinée les manifestations de rue sont interdites. Donc c’est ce qui fait que nous avons voulu organiser une randonnée pédestre avec la fédération guinéenne de randonnée pédestre, profiter pour faire des actions de solidarité envers les populations civiles», a déclaré Souleymane Sow.

Abordant la restriction de l’internet notamment les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines, le directeur exécutif de Amnesty Internationale Guinée, appelle les autorités de la transition au respect des traités et règlements que la Guinée a ratifié.
«Nous demandons aux nouvelles autorités de lever cette restriction de l’accès à internet et aux réseaux sociaux ça donne une très mauvaise image à la Guinée. La Guinée a signé beaucoup de conventions et traités internationaux et donc nous demandons au gouvernement guinéen de respecter ces engagements et donc d’assurer cette liberté individuelle. Aujourd’hui dans le monde personne ne peut se passer de l’accès a internet il y a beaucoup de population qui vivent de ceux la qui font leur commerce à travers les réseaux sociaux et donc il faut qu’ils lèvent ces restrictions. Et aussi nous demandons aux autorités d’assurer cette liberté d’expression et la liberté de la presse. On ne peut brouiller des ondes privées, suspendre des radios et télévisions cela remet en cause les dispositions y compris la charte de la transition où on nous avait vendu que les libertés d’expression seront garanties», a lancé le directeur exécutif Amnesty Internationale Guinée.

Pour sa part, le président de la Fédération guinéenne de randonnée, s’est réjoui de l’initiative.
« Cette initiative est venue d’Amnesty Guinée qui a bien voulu célébrer en sport le 75e anniversaire de la déclaration des droits de l’Homme, parce que Amnesty Guinée est notre partenaire. Elle a voulu nous associer techniquement à l’organisation de cette randonnée qui est parti du rond-point de Hamdallaye, Taouyah jusqu’à la corniche de la jetée jusqu’ a CBG et le tout fait 2 km 300 et toute la fédération est mobilisée pour venir célébrer cette journée de liberté avec notre partenaire Amnesty Internationale. C’est une joie pour nous aussi de participer à cette organisation entant que partenaire, nous avons mobilisés toutes les couches sociales, il y a des enfants, des femmes et même des personnes de troisième âge qui ont marchés avec nous. Donc le sport aussi c’est un élément fédérateur et c’est un vecteur social», a indiqué Ben Oumar Sylla.

Cette randonnée est partie du rond-point Hamdallaye, passée par Taouyah jusqu’à la CBG.

Mansaré Naby Moussa

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