Le procès des présumés bandits tant attendu par les familles endeuillées, les citoyens, les commerçants et aussi les militaires a débuté ce mardi 19 novembre 2024 au Tribunal de Première Instance de Kindia.
Au nombre de cinq, seulement trois présents, ces présumés bandits à la barre sont accusés de vol à main armée, assassinat, association de malfaiteurs, enlèvement, séquestration, vente, consommation de chanvre indien et complicité. Des chefs d’accusation partiellement niés par les accusés.
Ce sont des attaques meurtrières qui ont eu lieu à Kindia et à Conakry courant 2023 qui ont font l’objet d’explication ce mardi au tribunal de instance de Kindia. Parmi elles, on peut citer l’attaque de la station Shell appelé Bhalebowal où un gendarme du nom de N’Fanly Kourouma à été assassiné dans la nuit du jeudi au vendredi 17 février 2023 et plus de 195 millions et téléphones emportés. Il y a aussi l’attaque de Thierno Djibya survenue jeudi 13 juillet 2023 aux environs de 20 heures où un enseignant contractuel du nom de Thierno Amadou Barry, marié et père de 6 enfants a été froidement abattu et un présumé voleur brûlé vif par les citoyens. Deux attaques à Friaguiagbé (une usine d’eau et une boutique) où plus de 10 millions gnf ont été dérobés. L’attaque d’un magasin à Yéolé (Kindia) en face de la station Total où 300 millions gnf et 600 dollars américains ont été emportés, un des propriétaires enlevé et séquestré dans sa propre voiture.
Le dossier de Vol à main armée sur l’installation de l’unité de production d’eau minérale de Filigbé (Kindia) où 11 téléphones tablettes et IPhone, des bazins non cousus et autres objets de valeur extorqués est inscrit au rôle. Sans occulter d’autres affaires avec des armes automatiques à Conakry, Coyah et Dubréka.
A la barre, les nommés Alpha Bangoura, Aboubacar Camara, René Loua alias Gaalé nient quelques chefs d’accusation et se contredisent mutuellement. Ce qui donne pour l’instant du tournis au parquet.
Interrogé, le substitut du procureur de Première instance de Kindia, Jean Pierre Tolno a répondu en ces termes : « C’est la vocation de ce parquet, nous restons fidèles à notre politique, nous ferons en sorte que, notre mission soit accomplie et que ces victimes-là soient rétablies dans leur droit et par la grâce de Dieu tout se passera bien. Nous restons convaincus ».
La partie civile de son côté qui a aussi pris la parole à demandé à ce que justice soit rendue dans ce procès.
Affaire à suivre…
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
+224 623 08 09 10
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