Union sacrée: «tu peux ne pas aimer la tête du président Dr Dansa Kourouma mais son équipe a fait un travail remarquable»(Dr Ibrahima Sory Diallo, ADC-BOC)

Les acteurs politiques membres du l’Union Sacrée ont à l’occasion d’une conférence de presse animée à Conakry, ce mardi 19 novembre, à la maison commune des journalistes pour justifier leur volonté d’accompagner la vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle  Constitution. Ils ont décidé de se rendre dans plusieurs préfectures de la Guinée pour expliquer aux citoyens lambda et à leurs militants le contenu de cet avant-projet de la nouvelle constitution.

Pour commencer,  le premier responsable de ce regroupement des acteurs politiques a justifié leur choix. «Nous avons décidé de venir vers vous pour vous présenter notre implication pour ne pas que ça soit interprété autrement, c’est une suite logique. Parce qu’aujourd’hui il faut le rappeler,  celui qui doit parler du retour à l’ordre constitutionnel parle clairement de cette constitution. Lorsque cette constitution n’est pas promulguée, validée, on risque d’être toujours dans la transition. Raison pour nous aujourd’hui de comprendre que le travail qu’on doit faire nous politiques, c’est d’accompagner toute action allant dans le sens de faire le retour à l’ordre constitutionnel», explique-t-il.

Le coordinateur de l’Union Sacrée, Dr Ibrahima Sory Diallo de l’ADC-BOC a saisi l’opportunité pour rappeler la raison pour laquelle ils veulent dialoguer avec le CNRD «La transition finit le 31 décembre, jusque-là on ne connaît pas le RAVEC c’est où ? On ne connaît pas du tout le fichier est où ? La constitution il faut qu’on essaye de réfléchir. C’est en ce moment nous avons dit,  écoutez et de demander une concertation nationale pour rediscuter la conduite de la transition».

Ibrahima Sory Diallo de renchérir en ces termes: «Rediscuter c’est simple, parce que la CEDEAO qui est garant de cet accord ne dit rien, le Gouvernement qui était impliqué dans cet accord, nous ne comprenons rien. Nous avons dit ce n’est pas le Gouvernement du Général Mamadi Doumbouya qui a fait le coup d’État, c’est le Général avec ses amis qui ont fait le coup d’État, c’est-à-dire qui ont pris le pouvoir, on va venir vers lui pour le demander d’ouvrir une concertation pour qu’on discute entre Guinéens comment la transition va finir», a-t-il souligné.

À en croire l’ancien député de l’assemblée nationale dissoute après le putsch du 05 septembre 2021. «Tout ce qu’on veut dans ce pays aujourd’hui dans ce pays c’est comment dans un État normal, commencer à se développer. (…) Quant à nous jeunes politiques, nous avons jugé nécessaire de chercher nos frères militaires au pouvoir, de chercher à s’entendre avec eux pour qu’on rentre dans un État normal».

Parlant du l’avant-projet de la nouvelle constitution présenté au peuple de Guinée par le CNT il y a quelques mois, Ibrahima Sory Diallo ne trouve pas à redire. «Le CNT a fait un travail, tu peux ne pas aimer la tête du président Dr Dansa Kourouma mais son équipe a fait un travail remarquable qu’il fait apprécier, avant d’apporter des recommandations et que nous nous avons été associés à cela»