Un Guinéen admis dans une école d’élites (Sciences Po Paris) : un parcours d’exception au service de l’Afrique pour ce futur dirigeant

Dans le cercle très restreint des admis à Sciences Po Paris, l’une des écoles les plus prestigieuses au monde, un nom guinéen vient de s’inscrire. Guilavogui Aboubakr, jeune intellectuel africain au parcours académique brillant, rejoindra l’École des affaires publiques pour un Master en Politiques publiques en septembre 2025. Mais au-delà de cette réussite individuelle, son ambition dépasse le cadre universitaire : il porte un projet politique et panafricain d’envergure.
Un parcours académique exemplaire
Depuis la Guinée, où il a obtenu une licence en droit public, Guilavogui Aboubakr s’est forgé un parcours d’exception. Après un passage au Maroc il rejoint le Sénégal où il décroche également une seconde Licence en Droit public, il s’apprête désormais à poser ses valises à Paris, dans l’une des institutions les plus sélectives du monde.
Sciences Po Paris, située rue Saint-Guillaume, au cœur du quartier intellectuel de Saint-Germain-des-Prés, est reconnue depuis plus de 150 ans pour former les élites politiques et administratives de la France et de l’international. Son admission témoigne d’un haut niveau d’excellence académique et d’une détermination sans faille.
Un projet politique ambitieux : réveiller la FEANF

Mais l’arrivée de Guilavogui Aboubakr à Paris ne se limite pas à un succès personnel. Il porte un projet ambitieux : le réveil de la Fédération des Étudiants d’Afrique du Nord en France (FEANF), une organisation historique fondée dans les années 1950, qui fut un moteur des luttes panafricaines en France. Déjà leader du projet, il compte, une fois sur place, structurer cette organisation pour en faire une véritable force de mobilisation des étudiants africains.

À travers la renaissance de la FEANF, il vise à fédérer les élites étudiantes africaines en France pour porter des revendications fortes et s’imposer comme un interlocuteur de poids face aux institutions françaises, y compris l’Élysée et les Etats africains fantoches. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de contestation et de transformation des relations entre la France et l’Afrique, avec l’ambition de redonner aux étudiants africains une place centrale dans les débats politiques et intellectuels.
Un futur leader panafricain ?
L’admission de Guilavogui Aboubakr à Sciences Po Paris marque ainsi une étape clé dans son engagement. Son parcours illustre la capacité des jeunes Africains à s’imposer dans les hautes sphères académiques et décisionnelles. En intégrant une institution qui a formé les plus grands dirigeants français et européens, il entend non seulement exceller dans ses études, mais surtout poser les bases d’un leadership africain fort en France.

Dans un contexte où les relations franco-africaines sont en pleine recomposition, son projet pourrait bien devenir un symbole d’un réveil politique étudiant, bousculant les schémas établis et affirmant la voix de la jeunesse africaine sur la scène internationale.