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Le chronogramme de la transition guinéenne, tel que défini dans l’accord entre le CNRD et la CEDEAO, touche à sa fin. À 20 jours de l’échéance, il semble désormais évident que le retour à l’ordre constitutionnel, initialement prévu pour le 1er janvier 2025, est hors de portée. Quels seront les prochains développements ?
Les Forces vives de Guinée (FVG) ont déclaré qu’elles ne reconnaîtraient plus les organes de la transition à partir de cette date et exigent une transition civile.
Cependant, cette menace, lancée dans une déclaration le 12 novembre 2024, n’a pas été suivie d’actions concrètes sur le terrain. Le manque de sensibilisation de la population et l’absence de mobilisations significatives posent la question de la crédibilité de cette initiative.
Face à ces pressions, le général Mamadi Doumbouya semble déterminé à rester au pouvoir, malgré ses engagements pris en 2021. Une tentative de légitimation par une candidature aux élections pourrait toutefois se révéler risquée, à l’image de l’échec de Dadis Camara en 2009. Bien que les contextes diffèrent, notamment en raison de l’exil des principaux opposants actuels, les défis pour la junte restent similaires.
De leur côté, les FVG apparaissent davantage dans la réaction que dans l’anticipation. Leur incapacité à être proactives et à structurer un véritable rapport de force limite leurs marges de manœuvre face à un Doumbouya qui contrôle l’armée, le CNT, les représentants locaux, et les principaux leviers du pouvoir.
Le 1er janvier 2025 s’annonce donc comme une date symbolique, mais son impact réel dépendra des actes posés par les différents acteurs.
La question demeure : cette transition civile est-elle un véritable défi pour la junte ou un coup de bluff destiné à maintenir la pression ?
L’article Transition civile dès 2025 : coup de bluff des Forces vives ou réelle menace pour la junte ? est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.