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La production de la banane plantain est étroitement liée à la production cacaoyère. Cela se vérifie nettement, dans le district de Gbecke Nana, situé dans la sous-préfecture de Tounkarata. Pour Jules Traoré, propriétaire de 105 hectares de cacao, il est facile de confirmer cette affirmation : « Je suis propriétaire de 105 hectares de cacao, mais pas de bananes. Vous savez, la production de la banane plantain est en nette augmentation dans la préfecture de Lola et surtout dans la sous-préfecture de Tounkarata, précisément à Gbecke Nana.
Aujourd’hui, pour faire une plantation de cacao dans la forêt ou dans les jachères, il faut planter la banane et le taro. Il y a moins de plantations spécifiques de la banane, mais dans les plantations, vous trouverez des bananiers. Il y a moins de personnes qui font maintenant la plantation de bananes, mais en faisant la plantation de cacao, tu es tenu de planter assez de pieds de banane et de taro. Nous avons compris que ce sont les bananiers qui vont protéger les pieds de cacao. Les bananiers ont assez d’humidité et, pendant la saison sèche, les jeunes plants de cacao ont besoin de l’humidité. Aujourd’hui, c’est une lutte pour nous, surtout pour ceux qui sont à la frontière.
C’est une technique très rentable pour un agriculteur. Elle lui fait gagner triplement. D’abord, cela facilite l’entretien de la plantation et réduit les mauvaises herbes. Tu es propriétaire de plantations de banane, de cacao et de taro sur la même surface. L’avantage de cette méthode culturale est très important. Aujourd’hui nous avons une importante production bannière, de taro et de cacao.
Cette ingénierie de la part des techniciens de surface qui ne sont pas lettrés est très bénéfique. Ils ont une technique irréprochable dans la culture pérenne.
Plus loin, une vendeuse de bananes venue de N’Zérékoré explique : « C’est grâce à l’arrivée des planteurs ivoiro- burkinabés, que la production cacaoyère associée à la banane plantain et au taro, connaît une augmentation, ici. Les produits sont bons, mais, il faut qu’ils soient en grande quantité, pour faire des chargements, c’est ça qui est important. Cependant, le plus grand problème de ce marché reste l’accès difficile. Nous pouvons acheter des bananes ici, mais tout peut pourrir avec nous, sur place, ici même. Si nous achetons des bananes ici, le vendredi, tu peux rester jusqu’à mardi ou mercredi. C’est un petit marché, mais très riche en production, surtout le marché de Placali.