Thierno Saidou Diakité fait le bilan du parcours du Syli à la CAN 

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Fin de parcours pour le Syli national de Guinée qui vient de se faire éliminer par le Congo au compte de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Les poulains de Kaba Diawara ont eu l’avantage d’ouvrir le score à travers un penalty concrétisé par Mohamed Lamine Bayo.

Mais le Syli national se fera rattraper avant la fin de la première mi-temps. Du retour des vestiaires, le Onze national guinéen concédera le deuxième but, puis le troisième avant la fin du temps réglementaire.

Dans une interview exclusive à Guineenews, le Consultant sportif Thierno Saidou Diakité fait sa lecture du parcours des Guinéens qu’il invite par ailleurs à être focus sur les éliminatoires de la Coupe du monde. Lisez !

Guineenews : quelle lecture faites-vous du parcours du Syli national qui vient de se faire éliminer en quarts de finale par les Léopards de la République Démocratique du Congo ?

Thierno Saidou Diakité : habituellement, nous étions souvent éliminés en quarts de finale à part les deux dernières éditions qui ont respectivement eu lieu en Égypte et au Cameroun où on a perdu aux huitièmes de finale, cette fois-ci, Kaba Diawaea a pu nous envoyer en quarts de finale.

Malheureusement, le signe indien n’a pas été vaincu à cette phase de la compétition, parce qu’à cette phase de la compétition, on a perdu alors que les Guinéens commençaient à rêver d’une demi-finale ou d’une finale. Malheureusement, cela a mis fin à nos espoirs.

À mon avis, l’entraîneur Kaba Diawara, en dépit de sa bonne volonté et du fait qu’il a permis d’intégrer des binationaux qui ont apporté une certaine plus-value à la prestation de l’équipe, il a montré ses limites. Je l’avais dit au tout début de ses fonctions, j’avais dit que le Syli national a besoin d’un entraîneur de très haut niveau, parce qu’on a un bon potentiel technique. Ce n’est pas ce qui manque : le problème, il faut rehausser le niveau de jeu de l’équipe. J’avais dit aussi de faire attention avec la RDC qui n’a pas tellement convaincu lors de son match contre l’Égypte. Mais, c’est une équipe physique. Il fallait donc pouvoir répondre aux défis physiques qu’elle allait nous opposer. Et en plus de ces défis techniques, il y a quelques joueurs, dotés d’une très bonne technique, qui ont fait la différence. À mon avis, Kaba Diawara, je pense qu’il faut le maintenir pour qu’il puisse terminer les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Et à partir de là, que l’on tire les leçons de la collaboration avec la Fédération guinéenne de football.

Guineenews : à l’image des précédentes sélections, si on vous demandait d’attribuer une note à celle de 2023, laquelle lui attribueriez-vous ?

J’attribuerais la note 7/10 à cette sélection. Il faut le dire, ils ont produit du jeu. Il y a une discipline tactique qui a été révélée. Mais, ils n’ont pas pu franchir cette marche qui devait les conduire en demi-finale pour la toute première fois à part l’édition de 1976 où on a disputé la finale avec le Maroc. Donc, il y a ces aspects à revoir en toute lucidité et sérénité en attendant de prendre connaissance du rapport technique du sélectionneur que la Fédération va axaminer. À nous maintenant les observateurs de tirer les bonnes leçons pour prévoir un avenir quelque peu radieux à moyen terme pour la prestation du Syli national.

Guineenews : focus donc sur la Coupe du monde ?

Naturellement ! Je pense que c’est en mars ou juin qu’il y aura les troisième et quatrième journées. Il va donc se préparer, parce que figurez-vous, depuis 1974, année à laquelle on a commencé à prendre part aux éliminatoires de la Coupe du monde, on n’a pas encore pris part. Et avec le nouveau format qui donne dix places à l’Afrique, il serait judicieux de mettre tous les acteurs pour qu’on puisse prendre part à cette édition de 2026 pour la toute première fois.

Interview réalisée par Mady Bangoura 

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