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Ce mardi 2 décembre 2025, aux environs de 09 heures, un affrontement par le biais des jets de pierres est survenu entre les élèves du collège de kolly et ceux du groupe scolaire privé Alik faisant au moins deux blessés et des élèves évanouis.
Cette situation a créé une grande panique chez les parents d’élèves qui s’empressaient de venir récupérer leurs enfants.Il a fallu l’intervention rapide de la police et de la gendarmerie pour rétablir l’ordre.
Tout serait parti des jets de pierres contre le groupe scolaire privé Alik par un groupe d’élèves qui rôdait au dehors avant que l’enlisement de la situation n’atteigne le collège de kolly.
La confrontation s’est poursuivie une bonne dizaine de minutes paralysant du coup la circulation.
Sur les lieux c’est la débandade totale et le sauve-qui-peut, policiers et gendarmes ont dû faire recours au gaz lacrymogène pour disperser les élèves qui répliquaient par des jets de pierres .

Interrogées à chaud, les deux directions se rejettent mutuellement la responsabilité chacune imputant la faute à l’autre.
Tout d’abord, le principal du collège de Kolly Fodé Sylla explique : « L’incident est survenu lorsque certains des élèves d’Alik qui étaient au dehors ont commencé à jeter des pierres contre leurs proches prétextant qu’ils ne vont pas étudier sans eux. Du coup, les deux établissements étant séparé par la route, la contamination a fini par nous atteindre ici et nos élèves ont répliqué. »
Quant au principal du collège privé Alik Sékou Condé : « C’est les élèves de kolly qui sont venus nous attaqués parce que les cours se tenaient calmement chez nous du collège au lycée. Des dispositions doivent être prises pour prévenir ces genres de situation qui peuvent dégénérer à tout moment. »
Le bilan de cet affrontement fait état de deux élèves blessés, l’un à la tête et l’autre au bras et deux filles évanouies après avoir inhalé le gaz lacrymogène et qui bénéficient actuellement d’une prise en charge aux urgences de l’hôpital préfectoral.
Il faut noter que cet incident malheureux fait suite à la grève des enseignants déclenchée la FSPE et le SNE qui affecte une bonne partie des établissements de la place.
Une réunion de crise devrait avoir lieu entre la direction préfectorale de l’éducation et les autorités préfectorales afin de trouver une issue favorable à cette crise, nous a confié Ibrahima Cissé, directeur préfectoral de l’éducation.
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il y a 2 heures
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