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Ibrahima Koné signe son retour dans la sélection guinéenne, un choix qui suscite plus d’incompréhensions que d’adhésions. Absent des radars en club depuis plusieurs mois, le gardien guinéen n’offre aucune garantie sportive et symbolise, à lui seul, les décisions discutables du nouveau sélectionneur Paulo Duarte.
Depuis son départ d’Hibernian, Koné n’a jamais réussi à relancer sa carrière. À Dunkerque, où il avait atterri la saison passée, il n’a cumulé que 180 minutes de jeu, soit deux petits matches (un en Ligue 2 et un en Coupe de France), selon les chiffres de Flashscore. Un temps de jeu famélique pour un joueur censé défendre les couleurs nationales dans une campagne aussi cruciale que les éliminatoires du Mondial 2026.
Le choix de Duarte est d’autant plus incompréhensible que Koné traîne déjà une réputation de fébrilité. Lors des éliminatoires de la CAN 2025, il a coûté cher au Syli : fautif sur l’unique but congolais à Kinshasa (1-0), il avait récidivé face à la Tanzanie lors de la deuxième défaite (1-2). Des erreurs lourdes de conséquences qui avaient précipité la Guinée dans un début de campagne catastrophique.
Pendant ce temps, des solutions locales crédibles existent. Le jeune Mory Keita du Hafia FC, brillant face à l’Algérie au CHAN 2024, a prouvé qu’il pouvait prétendre à une place dans le groupe. De même, Mohamed Richard Camara, auteur d’une saison régulière et solide avec l’Ashanti Kotoko au Ghana, représente une option sérieuse. Mais ces alternatives performantes ont été ignorées au profit d’un gardien en manque de compétition.
Plus grave encore, Duarte convoque également Soumaïla Sylla, dont les récentes prestations rappellent davantage un gardien perméable qu’un dernier rempart rassurant. Un pari risqué et difficilement défendable quand on sait que la Guinée doit impérativement battre la Somalie et résister à l’Algérie pour se relancer dans les éliminatoires du Mondial.
En sélection nationale, seuls les joueurs en forme et performants doivent avoir leur chance. Or, cette première liste de Paulo Duarte ressemble déjà à un brouillon truffé d’erreurs de casting. Une gestion inquiétante, qui pose de sérieuses questions sur la cohérence de son projet sportif.
Que Dieu sauve le Syli !