Situation culturelle, touristique et artisanale à Faranah : le ministre Moussa Moïse Sylla touche du doigt la réalité

Dans le cadre de la promotion culturelle, artisanale et touristique de la Guinée, le ministre en charge de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, Moussa Moïse Soumah vient de séjourner à Faranah. Du point de sa réception à 5 kilomètres de la ville sur la nationale Faranah-Dabola à ses visites de terrain, le ministre Moussa Moïse a reçu tous les honneurs dû à son rang.

Ce mercredi, 24 juillet 2024, le ministre et sa suite se sont rendus au vestibule du patriarche où les sages ont exprimé leur reconnaissance aux œuvres du chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya. Du vestibule, la délégation ministérielle a visité la marre de Toro, avant de se rendre au chantier du village artisanal situé à 5 kilomètres du centre ville.
Sur le terrain, l’entrepreneur en charge de l’exécution des travaux, Ansoumane Camara parle le motif du retard constaté par le ministre et sa suite.
« Les autres chantiers ont commencé bien avant celui de Faranah. Labé et Lola ont commencé en 2022 et Kindia depuis 2018. Mais pour Faranah, la pose de la première pierre a eu lieu en mars 2023. Nous avons commencé par nos propres moyens, Monsieur le gouverneur a intervenu pour nous pour nous aider à obtenir le paiement auprès de l’Etat. Ça été fait vers la fin d’année 2023. Quand on a eu ce financement, on a accéléré les travaux et après nous sommes venus à la banque pour demander de nous accompagner. On a déposé toutes les garanties nécessaires, mais quand la banque s’est engagée de nous accompagner, ça coïncidé à l’explosion du dépôt de carburant. Par conséquent, ils étaient un peu réticents (.,.) A date, le taux d’exécution est de 18 %. »

Dans la foulée, le ministre Moussa Moïse Sylla a laissé entendre : « Ce que je voudrais mentionner, c’est de dire à tous les entrepreneurs, tous ceux qui ont des contrats avec le ministère de la Culture, de tourisme et l’artisanat, que nous ne sommes pas adeptes des chantiers de pose de la première pierre sans lendemain. Il faut qu’on comprenne que la gouvernance actuelle veut laisser les traces au bénéfice des populations. Lorsqu’un chantier est engagé avec une cérémonie, je dirai pompeuse, il faudrait qu’après celà que les travaux puissent continuer et qu’on puisse livrer le chantier à temps. C’est ce que la population attend de nous. Faranah est une grande région qui regorge de plusieurs corps de métier liés à l’artisanat. Il est important pour l’Etat que ce chantier finisse rapidement afin que ces artisans puissent avoir un endroit où produire, mais également où exposer les produits de leurs métiers. Nous allons suivre de près le respect de l’engagement pris par l’entrepreneur… »
La cité du Niger a été la dernière étape de cette visite où les artistes locaux ont émerveillé la délégation ministérielle à travers leurs prestations.

Lanciné keita depuis Faranah.

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