Simandou : le CNT ratifie la convention et les accords relatifs à ce projet minier

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Le Conseil National de la Transition (CNT) a tenu ce samedi 3 février une plénière au palais du peuple de Conakry. L’ordre du jour a porté sur l’examen et adoption des textes de Lois d’autorisation de ratification de la convention de codéveloppement de la compagnie du transguinéen et des austements aux conventions minières bipartites de Winning Consortium Simandou (WCS) et Simfer SA.
Peu avant son adoption, les conseillers nationaux de la transition, à travers un rapport lu par Mory Dounoh, ont rappelé que le projet intégré du Simandou comprend quatre composantes à savoir : deux gisements de minerai de fer développéspar Winning Consortium Simandou (blocs 1&2) et Rio Tinto/ Simfer (blocs 3&4) ; une aciérie de 500.000 tonnes par un etune usine de pellet de 2 millions de tonnes par an ;
un chemin de fer à double voie reliant les mines situées dans les préfectures de Beyla et de Kérouané au port ; un port situé à Moribaya dans la préfecture de Forécariah.
Poursuivant, Mory Dounoh a souligné que les infrastructures ferroviaires et portuaires seront financées et réalisées par les sociétés de projet WCS et de Simfer.
« Toutefois, à la fin de la construction, ces infrastructures seront transférées sans condition aucune à la CTG. Une seule voie ferrée sera construite au lieu de deux voies pour minimiser les dégâts environnementaux. Ainsi, WCS réalisera la ligne ferroviaire qui reliera sa mine à la ligne ferroviaire principale et à son 
quai portuaire à Moribaya et Simfer fera de même vers la ligne de raccordement (entre Beyla et Kérouané) et son quai portuaire pour une distance d’environ 70 km. La voie principale du chemin de fer à construire sera une double voie avec une distance d’environ 657 km au total et reliera les mines du Simandou Sud et Simandou Nord au port de Moribaya« , a-t-il expliqué.
Dans la même logique,  il dira que conformément à la politique de mutualisation des infrastructures connexes aux mines mises en place
par l’État, le chemin de fer sera multi-utilisateur et multi-usage.
« II pourra donc être utilisé par les 
autres opérateurs miniers de la région dans des conditions commerciales et techniques à convenir sous l’égide de l’État, ainsi que pour le transport des marchandises et des passagers. 
Enfin, le chemin de fer «trans-guinéen» désenclavera le pays et permettra l’évacuation des produits 
agricoles et le transport de passagers, ce qui favorisera la diversification de l’économie en faisant du 
secteur minier un catalyseur pour le développement des autres secteurs« , a-t-il fait comprendre.
Avant d’annoncer qu’un corridor agricole sera créé le long de la voie ferrée à travers le désenclavement d’immenses terres arables. « Un parc industriel sera également créé dans la zone portuaire pour faire du projet un catalyseur du développement économique de la Guinée« , a-t-il dit.
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