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L’ambassade du Rwanda établie en Guinée, a commémoré, le lundi 07 avril 2025, le 31 -ème anniversaire du Génocide perpétré contre les Tutsi, ayant fait plus d’un million de morts. Cette commémoration intervient à un moment où le peuple palestinien aussi est soumis aux crimes les plus odieux et de meurtre dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois maintenant, dans l’indifférence des institutions internationales.
Lors de la cérémonie qui a été initiée à cet effet au chapiteau By Issa en présence des membres du gouvernement, et des institutions diplomatiques, l’ambassadeur de l’État de Palestine en République de Guinée Dr Thear Abubaker a tenu à attirer l’attention des peuples du monde sur les atrocités dont son peuple est victime, alors que l’ombre des 100 jours d’horreur au Rwanda plane toujours sur la conscience collective.
« Je suis au regret de dire qu’au moment où nous parlons et commémorons ce douloureux anniversaire, le peuple palestinien que je représente est soumis aux crimes odieux de génocide et de meurtre à Gaza depuis plus de 19 mois. Le monde est resté immobile, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies en 1994 et n’a pas agi pendant que le génocide de Tutsi se déroulait. Et l’histoire se répète malheureusement aujourd’hui dans le cas de la Palestine », a-t-il déploré.
Il souscrit à l’application des règles du droit international afin de s’assurer que tous les auteurs d’acte de génocide soient tenus responsables de leurs actes, sans deux poids deux mesures.
Par ailleurs, le doyen du corps diplomatique, Dr Thear Abubaker a toutefois remercié la grande majorité des pays du monde de se tenir à leurs côtés et à côté de leur cause, notamment en ce qui concerne la question de la reconnaissance de l’État de Palestine aux Nations Unies. « Nous souhaitons la paix, la justice, la sécurité et l’égalité des droits pour tous les peuples du monde », a-t-il martelé.
S’agissant de cette journée commémorative du génocide rwandais, le diplomate a signalé qu’elle ne se résume pas seulement à reconnaître les atrocités passées, mais plutôt à œuvrer activement pour empêcher que des tragédies similaires se reproduisent.
« Alors que nous pensons au génocide de Tutsi, nous devons également admettre notre responsabilité collective pour empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana
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