Sécurité et protection civile : le régulateur sévit contre deux agents de la SICAS  

il y a 7 mois 104
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Tendons-nous vers la fin de l’impunité dont ont longtemps joui les agents de la sécurité et de la protection civile ? C’est le message que l’Office en charge de la régulation du secteur renvoie dans sa démarche contre deux agents de la Société Internationale de Contrôle Aéroportuaire et Services de Sûreté (SICAS). 
« Accusés de coups et blessures volontaires » contre un passager de la RAM en octobre dernier, MM. SOW Moussa et CAMARA Alhassane, ainsi que leur directeur ont été entendus le 29 mars dernier dans les locaux de l’Office de Régulation des Agences de Sécurité et de la Protection Civile (ORASPC) dirigé par Moussa Tatakourou Diawara
Selon le rapport qui en a été dressé dont Guineenews a reçu copie, après avoir écouté les versions des mis en cause, « sur le fond et sur la forme », l’ORASPC, conclut « qu’il y a violation de droit commun par manque de professionnalisme des agents qui sont intervenus dans la gestion de cette crise et pensons qu’elle aurait pu être gérée autrement. »
Par conséquent, le régulateur du secteur de la sécurité et de la protection civile, « conformément à ses attributions » leur adresse « un premier avertissement ». Précisant « qu’il s’agit là d’une sanction à caractère disciplinaire, qui pourrait être suivie par d’autres d’un grade supérieur, si les faits ici reprochés venaient à se reproduire le cas échéant, et sous réserve de la suite pénale qui suit son cours au niveau des autorités compétentes. »
Et pour éviter ce genre d’incidents dans l’avenir, l’Office dirigé par Moussa Tatakourou Diawara fait un certain nombre de recommandations. Notamment « de tout faire pour trouver une solution définitive à la situation et informer l’ORASPC », en premier lieu. Ensuite, « d’alerter ou de faire appel à la police pour gérer ce genre de situations à l’avenir ». Et puis, « demander aux agents de faire un rapport circonstancié d’incident, même si cela a été mentionné dans la main courante ».
Également, de procéder à « une mise à niveau des deux (2) agents concernés sur la technique de gestion des incidents dans l’exercice de leur mission d’agent de sureté aéroportuaire auprès d’un centre de formation agréé aux métiers de sécurité privée, dans un délai de dix (10) jours ouvrés dès la réception de ce rapport. »
Un petit pas certes, mais pas dans la bonne direction dans un secteur où jusque-là, les agents sont trop enclin à user des muscles.
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