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Un atelier de restitution business plan de la PCG pour la production locale de la Solution Hydro-Alcoolique (SHA) s’est tenu, mercredi 22 janvier 2025 à Conakry. Il s’inscrit dans le cadre du projet d’appui à la maîtrise du risque infectieux de soins en Guinée (PCI), a-t-on constaté sur place.
En effet, c’est un projet financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par l’Expertise France en étroite collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et ses services
Dans son discours de bienvenue, le Directeur Général de la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG), Dr Labilé Sagno a rappelé que le business plan repose sur des opportunités stratégiques dans le secteur des solutions hydroalcooliques et des produits de santé.
« Dans le contexte mondial actuel, les besoins en produits de désinfection des mains sont particulièrement élevés. Tous les acteurs publics et privés sont concernés par la protection des personnels de santé et des usagers. Il s’agit non seulement de réduire les risques de propagation des épidémies, mais aussi de garantir l’efficacité des produits tout en limitant l’exposition aux risques chimiques liés à une utilisation fréquente et prolongée », a-t-il dit.
Poursuivant son intervention, il a indiqué que le business plan repose sur une ambition claire, celle de renforcer la production locale de SHA pour répondre aux besoins nationaux tout en captant une part de marché régionale.
« Nous comptons sur des investissements stratégiques pour moderniser nos infrastructures, augmenter nos capacités de production et garantir un approvisionnement constant et de qualité », a-t-il précisé.
Prenant la parole, le Directeur Pays de l’Expertise France, Nicolas Huet a fait savoir que ce projet a déjà commencé en 2020 et il va se poursuivre jusqu’à la mi-année 2025.
« Nous pouvons déjà constater les améliorations sur le terrain. J’ai eu l’occasion pour ma part d’aller plusieurs fois en Guinée Forestière, mais également en Haute-Guinée pour pouvoir rencontrer les différents centres médicaux, que ce soit des établissements hospitaliers préfectoraux ou régionaux. Mais également quelques centres de santé dans le cadre d’autres projets qui ont déjà bénéficié d’un appui dans le cadre du projet PCI », a-t-il témoigné.
Plus loin, il a fait comprendre que le besoin rien que sur les trois régions cibles du projet a été évalué à 22 800 litres par trimestre. « Donc c’est quand même assez conséquent d’où on ne touche que trois régions sur les huit de la Guinée. Donc on peut voir qu’on dépasserait, je pense, assez facilement les 50 000 litres par trimestre pour la production de ces solutions hydroalcooliques », a-t-il expliqué.
Dans son allocution de lancement, la secrétaire générale du ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, représentante par la conseillère chargée de mission, Marie Antoinette Lanos a rappelé que que dans la période 2015 à 2021, la Guinée a connu des crises sanitaires majeures qui ont mis à jour certaines insuffisances de son système de santé en révélant les défis majeurs à relever.
« Parmi ces défis figurent les questions liées à la disponibilité des produits de santé nécessaires à la prévention et à la prise en charge de certaines pathologies d’une prévalence élevée comme la maladie à virus Ebola ou la maladie due au COVID 19. C’est pour relever certains de ces défis que la PCG a installé une unité pour la production de solution hydro alcoolique, de détergents et désinfectants sanitaires multi surfaces, d’eau de javel, de sureau, de gel et crème anti moustique corporelle, de savon liquide parfumé et non parfumé à usage corporel et pour la vaisselle », a-t-elle laissé comprendre.
Dans le même sillage, elle a affirmé que cette unité de production, en plus de son intérêt pour le système de santé devra pouvoir répondre à l’épineux problème de sa pérennisation.
« Afin d’assurer la viabilité et la pérennité de cette unité de production, la PCG SA a envisagé l’élaboration d’un business plan pour formaliser par écrit les projections de développement de ladite unité en indiquant clairement les objectifs à atteindre ainsi que les méthodes et les délais nécessaires pour y parvenir. Ce plan devra également présenter les projections financières et les stratégies qu’elle entend mettre en œuvre pour les atteindre », a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne le ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, elle a promis une assurance constante pour améliorer les performances de la centrale d’achat qu’est la PCG SA.