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Depuis quelques jours-là saisie d’une importante quantité de riz avarié à Coyah alimente les débats à Conakry. Ce jeudi, c’est l’union pour la défense des consommateurs de Guinée qui sort du bois. Elle dit avoir suivi le travail de l’Office Nationale de Contrôle de Qualité avec une profonde préoccupation et inquiétude.
« Ce que nous avons constaté, il y a certaines personnes qui sont en train de reconditionner le riz qui ne doit pas être sur le marché. Mais très malheureusement, il y a beaucoup d’explications à donner à ce niveau. De notre côté, nous pensons que l’Office devrait faire une communication claire sur la saisie de ces sacs de riz, organiser une conférence de presse dans ce sens. Si on ne tient pas compte de la qualité des aliments, ce n’est pas bon pour la santé publique », a lancé d’entrée M’bany Sidibé.
C’est loin d’être une première. Certains opérateurs économiques se plaisent très souvent à reconditionner des aliments avariés pour les mettre sur le marché au grand dam des consommateurs. M’bany Sidibé demande aux autorités judiciaires de sonner la fin de la récréation dans ce secteur en sanctionnant les personnes qui s’adonnent au reconditionnement d’aliments avariés à la hauteur de leur forfaiture.
« Nous demandons justice. Il faut que tous ceux qui sont mêlés à ce reconditionnement pour aller vendre sur nos marchés soient jugés. Je sais déjà que le Procureur de Coyah à ouvert une information judiciaire. Nous sommes en train de nous rassurer que la justice va être faite parce qu’ils doivent être sanctionnés. Nous avons vu qu’il y a eu plusieurs personnes interpellées et nous attendons la suite », a-t-il poursuivi.
Parallèlement à la justice qui doit être faite, le président de l’Union pour la défense des consommateurs souhaite que le ministère du commerce fasse tout pour éviter que de telles choses se reproduisent dans le pays. Ce qui, selon M’bany passe par le contrôle.
« Nous demandons au ministère du Commerce de renforcer le contrôle en amont. C’est-à-dire, s’il y a une structure claire de distribution et qu’on peut retracer tout ce qui se passe, je pense que tout ira bien. Tout le monde doit faire un effort pour identifier ces gens qui font ces sales boulots. Que chaque importateur fasse des publicités autour de ses produits pour expliquer aux consommateurs comment on peut identifier leurs produits originaux. Dans ce cas, si les consommateurs voient une autre marque sur l’emballage, ils peuvent refuser d’acheter », a-t-il proposé
Sékou Diatéya