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Le ministère de l’Administration du territoire somme le principal parti d’opposition de surseoir à la tenue de son congrès extraordinaire prévu le 6 juillet. Cette décision fait, selon le Ministère, à des irrégularités dénoncées par un mouvement interne et une décision de justice non exécutée.
À moins d’une semaine de la date prévue pour cet événement politique majeur, le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a ordonné sa suspension immédiate, invoquant des violations statutaires et des risques pour l’ordre public.
Dans une notification officielle adressée au président de l’UFDG, le général Ibrahima Kalil Condé indique avoir été saisi par le Mouvement des Réformateurs de l’UFDG (MR-UFDG).
Ce groupe interne accuse la direction du parti de multiples irrégularités dans l’organisation du congrès, notamment le non-respect des délais et procédures pour la convocation du congrès, comme stipulé dans les articles 16.8, 16.9 des Statuts et l’article 17.4 du Règlement intérieur du parti ; la modification unilatérale de l’ordre du jour initial, réduisant les espaces de débat interne ; l’exclusion jugée arbitraire de membres statutaires, dont Ousmane Gaoual Diallo, pourtant réintégré par décision de justice en date du 23 mai 2025.
Le ministère rappelle que l’appel en cours contre cette décision de justice ne suspend pas ses effets immédiats, sauf disposition contraire, et que tout acte allant à l’encontre de celle-ci pourrait constituer une violation grave des règles juridiques.
Face à ces manquements, l’autorité administrative exige de l’UFDG deux mesures immédiates la suspension du congrès jusqu’à la régularisation complète du processus, dans le strict respect des statuts du parti et des décisions judiciaires et l’ouverture d’un dialogue inclusif, sous l’égide d’une commission paritaire, avec toutes les composantes du parti, y compris le MR-UFDG, afin de garantir une base légitime et apaisée pour la tenue de futures instances.
Le ministère donne un délai de 48 heures au parti pour faire part des dispositions prises en ce sens. Faute de réponse, il se réserve le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour « faire respecter la légalité républicaine », y compris des sanctions administratives et pénales.