Sadibou Marong, RSF : “Les autorités guinéennes doivent être tenues responsables de leurs actes”

il y a 2 jours 30
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Reporters Sans Frontières (RSF) et diverses organisations de défense de la liberté de la presse se sont rassemblées à Dakar, jeudi 27 juin 2024, pour dénoncer la fermeture des médias en Guinée.

Le journaliste Mohamed Mara, directeur d’Espace FM, l’une des radios fermées, était présent. Malgré son interdiction par les forces de sécurité, la manifestation de soutien s’est tenue près de l’Ambassade de Guinée à Dakar.

RSF et d’autres organisations, telles qu’Article 19 et la Coordination des associations de presse (CAP) ont déployé des banderoles et distribué des flyers pour sensibiliser le public. Elles dénoncent le retrait des licences de six médias indépendants (Djoma TV, Djoma FM, Espace FM, Espace TV, Sweet FM et FIM FM) qui a conduit à la perte de près de 1 000 emplois.

Mohamed Mara, directeur d’Espace FM, a effectué le déplacement sur Dakar pour participer à cette manifestation : “Nous, médias censurés, sommes dépeints comme étant excessifs […]. Nous ne faisons que chercher l’information, la recouper et la servir aux populations, qui ont le droit d’être informées.” Et d’ajouter que des journalistes de son média, sont “chassés de leurs maisons ou obligés de quitter la capitale” n’ayant pas de moyens pour payer la location.

Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, a critiqué cette répression et rappelé l’engagement de RSF à défendre la liberté de la presse en Guinée.

“Par cette action de mobilisation depuis Dakar, où la situation des médias guinéens inquiète tous les acteurs, nous voulions rappeler au ministre guinéen de l’Information et de la Communication, que nous avons rencontré à Conakry il y a trois mois, que RSF ne lâchera rien. Il est inadmissible que six médias soient censurés, que près de 1 000 professionnels se retrouvent sans travail du jour au lendemain et que le public soit privé de son droit à une information plurielle. Nous manifestons notre soutien à nos confrères et aux médias dont les licences ont été retirées au mépris total de la loi. Les autorités guinéennes doivent être tenues responsables de leurs actes et pour leurs promesses non tenues sur le respect de la liberté de la presse”, a dénoncé le directeur de RSF.

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