Restriction des libertés en Guinée : Kaly Diallo appelle à un dialogue sincère et inclusif

il y a 13 heures 24
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Depuis l’avènement du Comité National du Rassemblement pour le Développement au pouvoir, plusieurs restrictions en lien avec l’exercice des libertés publiques sont enregistrées dans le pays.

Parmi tant d’autres, figure le droit de manifester, qui a été formellement interdit à la classe politique et à la société civile, alors que des mouvements de soutien à la junte, fusent de partout.

Pour mettre un terme à cette crise et œuvrer pour le respect des droits de l’homme dans le pays, Mamadou Kaly Diallo du programme démocratie sans violence, pense que la solution demeure un dialogue honnête, impliquant l’ensemble des acteurs concernés.

« L’interdiction systématique de toute manifestation revendicative n’est pas la meilleure solution. À mon avis, la meilleure solution, reste tout d’abord la mise en place d’un cadre de dialogue périodique structuré, inclusif, sincère et permanent. Ensuite, garantir le respect de l’exercice des libertés fondamentales ainsi que les libertés d’opinion et d’expression sans conditions et sans considération de qui que ce soit et de quoi que ce soit. », a plaidé d’entrée l’activiste, ce mardi 24 décembre 2024.

Mamadou Kaly Diallo sollicite l’appui du président de la transition, afin de promouvoir et de protéger les droits humains, en tout lieu et en toute confiance.

« D’ailleurs, je saisis cette opportunité pour réitérer mon humble appel au président de la Transition, pour faire une adresse à la Nation portant sur le respect des droits de l’homme et des libertés publiques en République de Guinée. Une telle adresse aura, à coup sûr, un impact positif et même très positif dans la conduite de la transition guinéenne. Rappelons nous de cette célèbre citation de M. Feu Koffi Anan qui stipule : « ll n’y a pas de développement sans la paix, il n’y a pas de paix sans la sécurité. Par contre, il n’y a ni sécurité, ni développement, ni paix quand les droits de l’homme et les libertés publiques sont violés. », a-t-il réitéré.

Hadja Kadé Barry

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