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Encore une fois, les autorités guinéennes ont montré leur désintérêt dans la promotion et la protection des droits de l’Homme. La restriction d’internet ces jours-ci en est une preuve suffisante. Cette restriction constitue une violation des droits de l’Homme. L’internet est un outil majeur pour le développement et pour l’exercice des droits de l’Homme. Son caractère mondial et ouvert en fait un moteur qui favorise le développement sous diverses formes.
L’État guinéen doit faciliter l’accès à l’internet, aux fins du développement des médias et des moyens d’information et de communication dans tout le pays. Par exemple, faciliter Internet pourrait être un important moyen d’action pour faciliter la promotion du droit à l’éducation. De même, c’est à travers Internet que plusieurs individus font des activités génératrices de revenus. Ce qui bien évidemment leur permet de garant leur droit de vivre dans la dignité, leur droit au logement, leur droit à la santé et leur droit au développement.
Par ailleurs, il faudrait rappeler que l’État peut le restreindre, mais c’est lorsque par exemple des personnes subissent des violations des droits de l’Homme et des atteintes pour avoir exercé leurs DH et LF sur Internet ; ou bien lorsque la sécurité ou l’ordre public est menacé. Dans ce cas l’État guinéen doit aborder cette préoccupation conformément à ses obligations internationales relatives aux droits de l’Homme (L’obligation générale composée de celle d’exercer sans discrimination et de celle d’agir ; les obligations spécifiques composées de celle de protéger, de respecter et de mettre en œuvre).
L’État guinéen , dans le respect de ses obligations internationales dans le domaine des droits de l’Homme, doit garantir la liberté et la sécurité sur internet, au moyen notamment d’institutions nationales démocratiques et transparentes fondées sur les principes du droit, afin que celui-ci puisse rester une force dynamique, génératrice de développement économique, social et culturel.
Voir ONU/AG/CDH A/HRC/32/L/20 du 27 juin 2016 ; voir ONU/AG/CDH AHRC§26/L.24 du 20 juin 2014.
Docteur Sadou DIALLO
Docteur en Droit public
Consultant en Droit de l’homme