Résolution de la crise sociopolitique : « le dialogue reste le meilleur moyen… » (Francis Haba)

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Francis Haba dont le parti UGDD a quitté l’ANAD pour prendre part au dernier cadre de dialogue avec d’autres partis de la Convergence des acteurs sociopolitiques a commenté ce mardi 26 mars, les différentes rencontres avec les coalitions politiques sur initiative du Premier ministre de la transition, Amadou Oury Bah.

Dans cet entretien avec mosaiqueguinee.com, le président de l’UGDD, qui, visiblement n’a pas assez d’espoir, souligne qu’il y a un flou total aujourd’hui en ce qui concerne le dialogue.

« Depuis que les facilitatrices ont quitté le cadre du dialogue, il y’a une sorte d’abandon, de flou total au sein du cadre de dialogue. Pourtant nous, nous avons quitté notre ancien allié pour venir renforcer le cadre de dialogue, pour qu’ensemble nous puissions continuer à suivre l’exécution des différentes activités, pour le retour à l’ordre constitutionnel », a d’abord réagi Francis Haba.

Le président de l’UGDD a dans la foulée, déploré la sortie médiatique du Premier ministre dans laquelle il fait cas d’un glissement de calendrier.

« Mais il faut dire vrai, aujourd’hui il n’y a pas de visibilité et pire, le Premier ministre, normalement ne devrait pas aller sur RFI annoncer un glissement de calendrier alors que normalement, s’il doit y avoir un glissement de calendrier, ça devrait être discuté avec les acteurs sociopolitiques. Il est vrai que nous sommes dans une transition mais je pense que la concertation, le dialogue reste le meilleur moyen pour que la cité reste calme, pour que la grande majorité des acteurs sociopolitiques puissent continuer à soutenir le CNRD et son gouvernement. Sinon si cet élan solitaire de prise de décision continu complètement à l’écart du cadre de dialogue je pense que chaque alliance, chaque parti politique va devoir revoir sa copie parce que nous créons nos formations politiques pour aller aux élections, pour soit représenter le peuple au sein de l’assemblée ou au sein des conseils communaux ou alors briguer la magistrature suprême pour gérer le pays. Mais si nous n’avons pas de visibilité par rapport à cela, je pense qu’à un moment donné nous dirons que c’est assez », a brocardé le leader politique guinéen.

En attendant que les choses évoluent dans le sens de l’ouverture d’un nouveau cadre de dialogue, les concertations entre Premier ministre et les acteurs sociopolitiques se poursuivent à la primature.

Al Hassan Djigué

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