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Face à une recrudescence inquiétante des actes criminels, la ville de Nzérékoré se retrouve désormais dans un climat de peur.
Vols à main armée, assassinats ciblés, enlèvements et agressions se multiplient, affectant profondément la tranquillité des citoyens.
Le lundi 29 septembre 2025, Elhadj Adama Keïta, âgé de 75 ans et père du journaliste Mamoudou Babila Keïta, a été enlevé à son domicile alors qu’il se rendait à la prière de l’aube. Selon des témoins, des hommes non identifiés, apparemment bien organisés, ont pris la victime de force. Sous le choc et pour plusieurs raisons liées à la sécurité et à la confidentialité, la famille du journaliste a choisi désormais de ne pas se prononcer sur cet enlèvement, apprend-on d’un proche. Parallèlement, le parquet du tribunal de première instance de Nzérékoré, dirigé par le procureur Abdoulaye Komah, a ouvert une enquête afin d’élucider les circonstances de l’enlèvement.
Cette situation s’inscrit dans un contexte d’insécurité récurrentes, avec des vols de motos, des agressions et des assassinats récents, dont celui d’un enseignant tué à bout portant, illustrant l’ampleur de la crise sécuritaire.
Face à cette escalade et aux nombreuses dénonciations de citoyens, les autorités locales ont finalement convoqué ce mercredi une réunion d’urgence à la préfecture pour faire le point sur la situation. La rencontre a permis de discuter de la montée des crimes et d’envisager la mise en place de comités de veille dans les quartiers pour renforcer la sécurité.
Alors que la peur et l’inquiétude continuent de croître à N’zérekoré, cette réunion traduit la première réaction concrète des autorités.
Alexis Kolié