Recouvrement des avoirs saisis et confisqués : « Nous sommes à plus de 200 milliards GNF, une cinquantaine d’immeubles et beaucoup d’autres biens… » (DG AGRASC)

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Le directeur Général de l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) a fait le point sur les biens gérés par son agence depuis sa mise en place en 2023.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi Alpha Seny Camara a tout d’abord tenu à préciser que l’AGRASC n’a pas vocation de saisir ou de confisquer les biens quelles que soient leurs natures, ou leurs origines. Elle est plutôt chargée de gérer et de recouvrer ces biens.

S’agissant des biens recouvrés par la l’AGRASC en termes d’argent, à ce jour, « Nous sommes à hauteur de 200 milliards et quelques GNF, au vu des contenus des ordonnances que nous avons reçues. C’est-à-dire que nous n’avons pas vu l’argent, mais nous avons vu une ordonnance qui dit que tel bien, tel fonds dans telle banque… Donc, si nous capitalisons aussi en devise, nous sommes à près de 200 et quelques milliards de francs guinéens. Et si nous capitalisons aussi en devises, nous sommes à peu près à 25 millions de devises : euros et dollars y compris », a-t-il révélé.

En ce qui concerne les infrastructures, poursuit-il, « Nous sommes à près de 50 à 60 immeubles, plus les plantations. Les domaines non bâtis, parce que les plantations ne sont pas des domaines bâtis. Donc, à Conakry et à l’intérieur du pays, notamment Conakry, Coyah, Kankan, et ainsi de suite », a-t-il indiqué.

S’agissant des véhicules, il signalé qu’il en existe beaucoup, notamment dans l’enceinte de la CRIEF et dans d’autres juridictions, et qu’ils attendent les ordonnances pour les quantifier.

« Nous attendons les ordonnances pour quantifier. Mais il y en a. Il y a une dizaine de véhicules à la CRIEF. Il y en a partout. Mais nous ne voulons pas anticiper parce que certains biens sont restés très longtemps avant la création de l’AGRASC », a conclu l’ancien procureur de la république près le TPI de Kaloum

À rappeler que ces biens saisis par les juridictions et gérés par l’AGRASC sont en lien avec des procédures judiciaires pendantes. Leurs propriétaires sont poursuivis pour blanchiment de capitaux, détournement de deniers publics, corruption et autres.

Alhassane Fofana

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