Proxénétisme et atteinte à la dignité humaine : Riam’s Lolo et deux autres condamnées par le TPI de Dixinn

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En détention préventive à la maison centrale depuis le 22 août dernier , le procès de Fatoumata Yarie Camara alias “Riam’s Lolo”, et deux autres prévenues a connu son épilogue ce jeudi, 9 octobre 2025 au tribunal de première instance de Dixinn.

Le trio est jugé pour incitation à la débauche, outrage public à la pudeur, vente de produits prohibés (aphrodisiaques) et proxénétisme. Des faits prévus et punis par les articles 355, 275 et 346 du code pénal.

A l’audience de ce jour, le tribunal dans son verdict a requalifié les faits en proxénétisme et en atteinte à la dignité humaine avant de déclarer Fatoumata Yarie Camara (Riam’s lolo) ,Aminata Diaby et Kadiatou Yattara coupables des faits qui leur sont reprochés.

Pour la répression, le tribunal a condamné Riam’s Lolo à six mois de prison ferme et une amende de deux millions de francs guinéens. Quant à Aminata Diaby, elle écope de quatre mois d’emprisonnement et une amende de deux millions de francs guinéens. Kadiatou Yattara vendeuse des produits prohibés elle, a été condamnée à six (6) mois de prison assortie de sursis.
Elles sont également interdites de toute publication sur les réseaux sociaux pendant une durée de cinq ans. Pendant les débats, les trois prévenues ont d’abord nié les faits avant de les reconnaître à nouveau.« Je reconnais les faits. je partais à Kipé. Il y a un agent qui m’a arrêtée. Il y a un pick-up qui est venu. Ils m’ont envoyée à l’Office de protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM)…C’est à cause d’une photo que j’ai publiée sur les réseaux, parce qu’arrivée à l’OPROGEM, ils me l’ont dit », a expliqué la prévenue Riams Lolo lors de sa déposition à la barre.

Après sa déposition, ses coprévenues ont chacune également livré leur part des faits avant de demander la clémence du tribunal. Lors des réquisitions, le parquet avait demandé des peines allant d’un à deux ans contre les prévenues et deux millions de francs guinéens d’amende, tout en ordonnant la confiscation de leurs téléphones et l’interdiction de publication sur les réseaux sociaux pendant trois ans.

Mais, le tribunal, dans son délibéré de ce jeudi, a été clément en réduisant les peines requises par le procureur  Biwon Millimono.
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