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Jusque-là non encore cultivée pour être consommée ou commercialisée sur place, la pastèque commence petit à petit à attirer du monde à Lélouma. C’est le cas de Mamadou Saliou Aziz Diallo. Ce diplômé en Miage reconverti en agriculteur est passionné par la pastèque. Cette année, il a expérimenté la culture au niveau de la commune urbaine de Lélouma. Le résultat est satisfaisant.
Ce fruit hydratant et juteux a non seulement produit le résultat escompté mais aussi et surtout il est désormais consommé comme des cacahuètes, a constaté Guinéenews. ( Photo d’illustration).
Sur sa motivation et l’expérience qu’il a eue sur la culture, Mamadou Saliou Aziz Diallo soutient : » Lorsque j’ai commencé à pratiquer l’agriculture ici à Lélouma, j’ai constaté que la pastèque n’est pas cultivée ici. Et comme vous le savez, la pastèque est un bon aliment que bon nombre de citoyens sollicitent, surtout pendant cette période de chaleur. (…). Du coup, je me suis dit pourquoi pas ssayer d’abord pour voir si la culture va donner ici aussi. C’est comme ça que cette année, j’ai procédé à l’essai. Et sincèrement Dieu merci. Elle a produit un excellent résultat », se réjouit le jeune homme.
Et de poursuivre : « Le résultat s’est avéré si bon qu’une pastèque pèse entre huit à dix kilogrammes. Le goût aussi est exceptionnel. En tout cas, toutes les personnes qui ont consommé les pastèques sont unanimes qu’elles ont un très bon goût par rapport à celles qu’elles ont l’habitude de consommer. Ça a créé véritablement beaucoup un engouement chez les consommateurs qui appellent de partout pour passer la commande .«
Par rapport à la superficie exploitée et le rendement obtenu, il dira que: » J’ai exploité une superficie de dix mètres sur dix pour seulement un gramme de semence. Et j’ai réussi à avoir une très bonne récolte. Un peu moins d’une centaine de pastèques sur seulement cette petite superficie. C’est pour vous signifier combien cette culture peut bien réussir chez nous ici. C’est vraiment un atout qu’il faut exploiter ».
Aujourd’hui, Mamadou Saliou ambitionne d’exploiter une superficie d’au moins un demi hectare dans les années à venir, afin d’alimenter le marché de Lélouma de ce fruit rafraîchissant et sucré.
» Sachant maintenant que la culture répond vraiment à Lélouma, je projette d’exploiter une très grande surface très bientôt. Au moins, un demi hectare dès l’année prochaine ».
Faut-il rappeler que la préfecture de Lélouma possède une potentialité agricole énorme. Mais malheureusement très sous-estimée et partiellement exploitée. En tout cas, le ton est donné.