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Invité de RFI ce lundi 11 août 2025, Cellou Dalein Diallo s’est exprimé sur le référendum constitutionnel prévu le 21 septembre prochain.
Le président de l’UFDG a affirmé que son parti ne se sentait pas concerné par ce processus.
« L’UFDG ne se sent pas concernée par cette opération. D’abord parce que la junte n’a jamais accepté qu’il y ait un dialogue pour définir les modalités du retour à l’ordre constitutionnel. Elle a toujours agi unilatéralement. L’UFDG, ainsi que les coalitions auxquelles nous appartenons, ne se sentent donc pas concernées par cet événement », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que des concertations sont en cours pour s’opposer à ce qu’il considère comme « un autre coup d’État contre le peuple de Guinée ».
«Nous sommes en train de nous concerter. Au-delà de nos coalitions, de nombreux autres partis politiques et organisations de la société civile rejettent cette constitution imposée, car elle viole les engagements pris et le serment du général de ne pas se porter candidat, ni lui ni les membres du CNRD ni ceux du gouvernement. Nous travaillons à mettre en place une stratégie pour nous opposer à cet autre coup d’État contre le peuple de Guinée et contre le droit des Guinéens à choisir librement leurs dirigeants », a-t-il précisé.
Concernant la transparence du scrutin, l’opposant assure que les conditions ne sont pas réunies.
« Non, les conditions d’un scrutin juste et transparent ne sont pas réunies. C’est le ministère de l’Administration du territoire, dirigé par un général et appuyé par des préfets et sous-préfets dont une majorité provient des forces de défense et de sécurité, qui va organiser ce référendum. Dans un climat de peur, de répression et de corruption, l’expression de la volonté populaire ne sera jamais respectée. Ce n’est qu’une mascarade pour doter le pays d’une constitution taillée sur mesure, permettant à Doumbouya de confisquer le pouvoir », a-t-il estimé.