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La chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières a rendu son verdict, ce jeudi 6 mars 2025, dans l’affaire qui oppose Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma, anciens responsables de la Société des Eaux de Guinée (SEG).
“La Cour, statuant publiquement, contradictoirement en matière correctionnelle, en second ressort et sur appel, après en avoir délibéré, en la forme, déclare l’appel interjeté par l’État guinéen, représenté par l’agent judiciaire de l’État, recevable. Au fond, dit et juge que cet appel n’est pas fondé. En conséquence, confirme le jugement numéro 016 du 30 décembre 2024, rendu par la Chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières, CRIEF, en toutes ses dispositions met les frais au dépend du Trésor public. Le tout en application des dispositions des articles 585 et 766 du Code pénal, 598 alinéa 2, 569, 578, 549, 544 alinéa 1 et 4 du Code de procédure pénale”, a déclaré le juge Daye Mara.
Pour rappel, ce jugement en appel fait suite à la contestation, par l’agent judiciaire de l’État, de la décision de la chambre de jugement qui avait relaxé les prévenus pour « délit non constitué ».
Dans sa plaidoirie, Me Amadou Baben Camara, avocat de la partie civile, avait précisé que l’appel porte sur un montant supérieur à 900 millions de francs guinéens, dont l’origine demeure, selon lui, injustifiée. Il a ainsi demandé à la Cour de reconnaître Mamadou Diouldé Diallo coupable des faits d’enrichissement illicite et de le condamner au remboursement de cette somme, assorti d’un paiement de 300 millions de francs guinéens à titre de dommages et intérêts.
Le procureur spécial, Ali Touré, à lui, s’était abstenu de toute réquisition particulière, préférant « se remettre à la sagesse de la Cour ».
L’article Procès en appel de Mamadou Diouldé : la CRIEF confirme le jugement rendu en première instance est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.