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La deuxième phase du procès du massacre du 28 septembre 2009, s’est ouverte ce jeudi 18 décembre 2025, devant le tribunal criminel. Cette première journée d’audience a été essentiellement consacrée à la déposition du colonel Bienvenu Lamah. Faute de temps, le tribunal a décidé de renvoyer la poursuite des débats au 12 janvier prochain.
Ancien directeur de l’École de formation de la gendarmerie de Kaleyah, le colonel Bienvenu Lamah, poursuivi dans cette affaire, a comparu à la barre où il a plaidé non coupable. Lors de son interrogatoire, notamment par les avocats de la partie civile, l’accusé s’est longuement exprimé sur ses relations avec l’ancien président de la transition, le capitaine Moussa Dadis Camara.
Face aux questions insistantes sur une supposée proximité avec l’ancien chef de la junte, le colonel Bienvenu Lamah a catégoriquement rejeté ces accusations.
« Je n’ai jamais été un proche de Dadis. Je ne l’ai jamais connu. Je l’ai connu quand je suis arrivé à la Maison centrale. Il n’y avait pas d’élèves gendarmes à Kaleyah. C’étaient des fantassins, avec des Blancs, qui s’y trouvaient », a-t-il déclaré devant la cour.
Poursuivant sa déposition, l’accusé a apporté des précisions sur l’origine des premières recrues présentes à Kaleyah en 2009.
« Les premières recrues de Kaleyah venaient de Sana, à Kankan. Elles sont arrivées le 31 juillet 2009. Ce groupe était avec Aboubacar Sidiki Camara, dit De Gaulle, aide de camp de Sékouba Konaté. Même Toumba, je ne l’ai jamais connu », a-t-il affirmé.
Après plusieurs heures d’audience, le tribunal, contraint par le temps, a levé la séance. Les débats reprendront le 12 janvier prochain.
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