Procès du 28 septembre : l’ancien chef d’état-major « coincé » à la barre

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 l'ancien chef d'état-major « coincé » à la barre

Après satisfaction de la revendication des avocats de la défense qui avaient boycotté l’audience d’hier, le procès du massacre du 28 septembre a repris, ce mardi 28 novembre 2023 devant le tribunal criminel de Dixinn. En tant que témoin, l’ancien chef d’état-major général des armées au temps du CNDD a continué de répondre aux questions des avocats.

En répondant aux questions de la défense, le général à la retraite, Oumar Sanoh, a affirmé qu’il ne jouissait pas pleinement de ses prérogatives en tant que chef d’état-major d’alors.

Selon cet officier, ses hiérarchies notamment le ministre de la Défense nationale et le président du CNDD prenaient des décisions sans l’associer. Il soutient que c’est auprès de gens qu’il a appris la présence des corps au camp Samory Touré. «Je ne peux nier que les militaires ont été au stade, mais les gens qui révélaient de moi n’y ont pas été. Je ne sais pas la troupe qui s’est réellement rendue au stade. C’est moi qui ai passé l’information aux militaires de ne pas se rendre au stade. Je connais l’armée guinéenne surtout en ce moment là. C’est pourquoi, je ne pouvais pas envoyer l’armée au stade ».

Face à la persistance des questions, l’ancien chef d’état-major a laissé entendre qu’à l’époque, il ne pouvait pas jouer pleinement son rôle.

« Pourquoi vous n’aviez pas démissionné ? », s’interroge l’avocat. « Il y a des règles (à respecter) pour démissionner de l’armée », s’est il défendu.

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