Procès Dr Diané: le cas des immeubles saisis plombe les débats, la cour annonce une recomposition pour y statuer

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Le procès de l’ancien ministre de la Défense, Dr Mohamed Diané, a de nouveau été reporté ce mercredi par la chambre d’appel de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Ce renvoi est motivé par l’absence d’un assesseur, rendant nécessaire la recomposition de la juridiction. L’audience est désormais fixée au 9 octobre 2025, après la trêve judiciaire.

Malgré sa brièveté, cette audience a été marquée par des échanges tendus, notamment autour de la saisie de certains immeubles liée à cette affaire. L’avocat de Sékou Kaké et de la société SOGEFEL a vigoureusement contesté la légalité de la procédure enclenchée par l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC). Selon lui, les biens immobiliers concernés n’appartiendraient pas à Dr Diané et ne devraient donc pas être inclus dans le cadre de cette saisie.

L’avocat a demandé un renvoi d’une semaine pour permettre à ses clients d’obtenir des éclaircissements rapides sur leur situation. Une intervention immédiatement critiquée par Me Pepe Antoine Lamah, avocat de la partie civile, qui a rappelé que seules trois parties sont officiellement reconnues dans ce dossier, mettant en cause la légitimité de cette requête.

Avant même que le débat sur les demandes ne soit engagé, le président de la cour, le juge Daye Mara, a pris la parole pour justifier le report, en raison de l’absence d’un membre de la composition. Estimant cette irrégularité suffisante pour suspendre les débats, il a invité les parties à s’accorder sur une nouvelle date.

La proposition de renvoi au 9 octobre, soutenue par le procureur spécial Aly Touré et Me Lamah, a été contestée par la défense de Dr Diané, qui a exigé un report plus court, soulignant l’urgence d’avancer dans ce dossier.

Malgré cette opposition, le juge a tranché : ‘’l’affaire reprendra le 9 octobre 2025’’, afin de permettre la recomposition régulière de la chambre d’appel et de garantir la légalité des débats à venir.

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