PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Oyé Guilavogui reste poursuivi à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF) pour détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux. Son procès est loin de connaître son épilogue.
Le dossier a de nouveau été évoqué ce lundi 10 mars 2025 devant la chambre de jugement. L’audience a été consacrée à la déposition du représentant de la société Huawei.
Il est intervenu en qualité de témoin pour éclairer la Cour sur les contours de l’utilisation des 50 millions de dollars destinés à la relance de la Sotelgui lorsque le prévenu était à la tête du ministère des télécommunications.
Avant que son client ne soit interrogé à la barre, l’avocat de Huawei a pris soin de communiquer la procuration spéciale de l’entreprise habilitant Din Chiyun, directeur général adjoint, et Lisa Lahami, chargée des affaires juridiques, à la représenter au procès.
« Nous, Huawei Guinée en tant que sous-traitant de Huawei Technologie, nous avons suivi les obligations de Huawei Technologie. On a fait la fourniture des équipements », a brièvement déclaré le témoin.
Par ailleurs, Din Chiyun a affirmé qu’il n’a pas assez d’informations par rapport aux montants reçus par les entreprises.
C’est pourquoi, la Cour a demandé aux représentants de Huawei de fournir les contrats et toutes autres pièces liés à l’exécution de la relance de la Sotelgui et de la fibre optique. Elle a ensuite renvoyé l’affaire au 17 mars 2025 pour la suite des débats.
Sékou Diatéya