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Le procureur adjoint de la cour pénale internationale a fait un compte-rendu de sa mission de deux jours à Conakry en conférence de presse restreinte. Mame Mandiaye Niang qui est à sa troisième visite en Guinée depuis le mois de septembre 2022 pour évoquer le procès emblématique des évènements douloureux du 28 septembre a d’entrée souligné qu’ils (CPI) sont des compagnons de la Guinée avant de préciser l’objet de son séjour de travail dans la capitale guinéenne.
« Quand nous avons appris qu’il y avait un changement de tout le gouvernement, ça nous a interpellé et pour moi, il était extrêmement important de venir et de nous assurer que ce changement n’allait pas affecter le bon déroulement du procès. », a-t-il précisé.
La mission a rencontré le Ministre de la Justice Yaya Kairaba Kaba, les partenaires techniques et financiers et le premier ministre Bah Oury. Des difficultés existent. Mandiaye le sait mais il dit avoir trouvé chez les autorités guinéennes une oreille attentive.
« Je sors de cette visite rassuré quant à la suite. Rassuré, sans verser dans une forme de béatitude parce que je sais qu’il y a encore des difficultés. Et ces difficultés je les ai vécus hier quand j’ai été à la rencontre des victimes et j’ai vu également dans quel état certaines sont. Beaucoup nous ont interpellé par rapport à la lenteur des choses et il y a même certaines peut-être qui ne vivraient même pas longtemps si le procès dur encore (…). J’ai rencontré les partenaires techniques et financiers, et là encore, cette question de la prise en charge des victimes au cours du procès et consécutivement au procès par rapport à leur indemnisation, c’est aussi une question que j’ai beaucoup évoquée », a fait remarquer le magistrat sénégalais.
Enfin, Mandian précise à l’intention des victimes que la CPI n’a pas un budget dédié pour elles : « ce que nous avons c’est une expertise, c’est un savoir-faire … Nos experts sont prêts à aider », a-t-il rassuré.
Mosaiqueguinee.com