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Si tout se déroule comme prévu, les Guinéens se rendront de nouveau aux urnes pour élire un président appelé à diriger les destinées du pays après quatre années de transition.
Cependant, plusieurs acteurs politiques dénoncent déjà des anomalies constatées dans le processus électoral.
C’est le cas du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), dont les responsables ont soulevé plusieurs incohérences lors de leur assemblée générale hebdomadaire tenue ce samedi 18 octobre 2025.
Le chargé de communication du parti, Ibrahima Diallo a attiré l’attention des militants sur plusieurs points relatifs au déroulement du processus électoral.
Selon lui, le référendum, la promulgation de la Constitution et l’adoption du Code électoral se sont déroulés presque simultanément, sans véritable inclusion des acteurs politiques.
« Les invitations adressées aux partis arrivent souvent à la veille des activités, juste pour la forme », déplore-t-il.
Ibrahima Diallo relève également des contradictions entre la nouvelle Constitution et le Code électoral, notamment sur la question de l’âge des candidats. La Constitution fixe la limite à 40 ans, tandis que le Code en prévoit 44.
« C’est une incohérence. De plus, la Constitution désigne l’OTIGE comme organe chargé des élections, mais c’est la DGE qui s’en occupe actuellement, en violation de la loi. Dans ces conditions, il est difficile pour un acteur politique sérieux de participer à tout prix à ces élections. », prévient-il.
Le MoDeL exige par ailleurs l’assainissement du fichier électoral et la mise en place d’un organe de gestion des élections crédible et inclusif.
Il insiste également sur la libération des prisonniers politiques, notamment son leader Aliou Bah, dont les responsables du parti estiment qu’il n’aurait jamais dû être condamné si la justice fonctionnait correctement.
Hadja Kadé BARRY