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À dix jours du scrutin décisif du 28 décembre, la ferveur électorale a atteint son paroxysme dans la préfecture de Boffa. Ce jeudi 18 décembre 2025, la sous-préfecture de Lisso est devenue l’épicentre d’une mobilisation historique, accueillant le Directoire préfectoral de campagne dans une atmosphère de fête et d’engagement citoyen.
Dès les premières lueurs de l’aube, les sentiers menant au centre de Lisso ont été pris d’assaut par une marée humaine. Venus de Simbaraya, Wondetty, Falaba, Tamalan, Touba, Missira, Gobidjè et Böta, les citoyens ont convergé pour exprimer leur adhésion au projet porté par le candidat de la refondation. Entre chants et slogans de soutien, l’accueil réservé à la délégation préfectorale a témoigné de l’ancrage du mouvement dans cette zone rurale.
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Le bilan comme argument de campagne
Ouvrant la série des allocutions, Mohamed Kolon Sylla, Délégué sous-préfectoral de campagne, a planté le décor. Sans détour, il a passé en revue ce qu’il qualifie de « bilan élogieux » de l’homme du 5 septembre 2021. Pour lui, la loyauté de Lisso n’est pas fortuite : elle est le fruit d’une reconnaissance concrète envers celui qui a su redonner une dignité à l’administration locale.
Cette reconnaissance a été relayée avec ferveur par Mme Yarie Tamouyah, porte-parole des femmes. Si elle a salué les mérites du candidat Mamadi Doumbouya, elle a également porté la voix des besoins profonds de la communauté. Dans un plaidoyer direct, elle a sollicité l’extension des infrastructures de base : « Nous militons pour son plébiscite le 28 décembre, car nous croyons en lui. Cependant, nous portons l’espoir de voir demain plus de routes, de forages, des hôpitaux modernes et un renforcement du corps enseignant pour nos enfants. », a-t-elle plaidé.

Le pragmatisme contre « l’envolée lyrique »
Face à cette foule acquise, le Directeur préfectoral de campagne, El Hadj Mohamed Kalil Bangoura, a centré son intervention sur la méthode Doumbouya : le pragmatisme. « Notre candidat ne se perd pas dans des envolées lyriques. Il parle par les actes », a-t-il martelé. Pour illustrer cette vision, il a cité en exemple la pose de la première pierre de deux postes de raffinerie à Boffa la minière, un projet industriel d’envergure nationale qui promet de transformer l’économie guinéenne au profit de chaque citoyen.
Un héritage de transformation visible
L’enthousiasme de Lisso repose sur des acquis tangibles. Depuis 2021, la physionomie de la commune rurale a changé. Des infrastructures qui dataient de 1962 ont cédé la place à la modernité : la reconstruction du siège de la sous-préfecture et de la mairie, l’édification d’un logement décent pour le sous-préfet et la construction d’un nouveau poste de gendarmerie pour sécuriser les biens et les personnes.
La cérémonie s’est achevée dans la solennité des prières et des bénédictions formulées par les sages, invoquant la paix et l’unité nationale, gages d’un scrutin apaisé. Le rendez-vous est pris pour les urnes.
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il y a 2 heures
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