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Depuis ce lundi 4 novembre 2024, une mission des Nations Unies séjourne à Conakry pour dit-on analyser les besoins électoraux du pays. Cette information résonne déjà chez les acteurs politiques. À l’ANAD et à l’UFDG, on ne trouve pas d’objection à l’arrivée des experts de l’ONU à Conakry.
En tout cas, c’est ce qu’a affirmé ce mardi, 5 octobre 2024, Souleymane Souza Konaté dans une interview qu’il a accordée à notre rédaction.
« Nous savons tous que malgré les apparences, la Guinée traverse des crises multidimensionnelles aux conséquences imprévisibles. Les élections inclusives, libres, crédibles et transparentes sont les seules alternatives crédibles pour la paix, la quiétude sociale et l’unité nationale. Que les Nations Unies s’engagent en amont pour éviter des crises plus profondes, nous trouvons la démarche salutaire », a salué le président de la commission communication de l’ANAD
Toutefois, poursuit-il, l’ANAD et l’UFDG sont déjà dans l’optique de ne pas compter sur la communauté internationale pour contraindre la junte à respecter ses engagements pour que la transition finisse plus tard le 31 décembre 2024.
« Une chose reste claire, à l’ANAD et à l’UFDG, nous ne comptons pas sur la communauté internationale pour faire le travail à notre place. Nous comptons sur nous-mêmes et sur nos moyens afin de contraindre la junte à respecter les fondamentaux d’une transition à savoir : Gérer les affaires courantes et organiser des élections pour permettre aux guinéens de choisir librement leurs dirigeants à tous les niveaux », a rappelé le président de la commission communication de l’ANAD.
Souleymane Souza Konaté croit savoir qu’une séance de travail est prévue entre les acteurs politiques et la mission des Nations Unies pour recueillir leurs avis sur les différentes problématiques et prendre la température à quelques semaines de la fin de la transition.
Sékou Diatéya