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Fidèle à ses principes de promotion rigoureuse de la qualité et de l’excellence académique, l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité dans l’Enseignement, la Formation et la Recherche (ANAQ) s’engage dans un autre chantier majeur. C’est celui du suivi rigoureux des programmes et institutions. Ce suivi vise à consolider les acquis et à remédier aux lacunes identifiées dans leurs fonctionnements.
L’annonce a été faite par le secrétaire exécutif de l’ANAQ, ce vendredi. Au micro de mosaiqueguinee.com, le Professeur Kabinet Oularé, a déclaré que les avis favorables à l’accréditation ou à l’habilitation seront désormais révocables si le plan de remédiation n’est pas exécuté à au moins 80 %, ce, dans les délais impartis.
« Désormais, la remédiation est un passage obligatoire pour toutes les institutions qui se soumettent aux évaluations de l’ANAQ » a déclaré le Professeur Oularé.
Depuis le début de ses processus d’accréditation et d’évaluation, l’ANAQ délivrent des avis avec des réserves, signalant ainsi des faiblesses dans les programmes et les institutions. Mais j Jusque-là, cette remédiation n’était pas obligatoire.
Cette nouvelle étape, selon le secrétaire exécutif est indispensable pour maintenir le niveau de qualité et capitaliser sur les acquis.

« Sans remédiation suite à une évaluation, le niveau risque de baisser. Nous constatons que les premiers programmes que nous avons évalués en sont à leur deuxième cycle, et nous revenons avec les mêmes difficultés et les mêmes faiblesses », a-t-il expliqué.
Afin d’y remédier, le Conseil Scientifique de l’ANAQ a siégé pour valider un plan de remédiation qui sera partagé à toutes les entités évaluées. Pour les programmes accrédités : Deux ans pour corriger 80 % des faiblesses. Tandis que pour les habilitations : Trois ans pour corriger 80 % des faiblesses.
« Si au bout de deux ans, les 80 % de faiblesses ne sont pas corrigés, l’accréditation sera retirée », a-t-il lancé avec instance.
Cette mesure sera appliquée dès cette saison et est valable de façon rétroactive. Autrement dit, les programmes évalués l’année dernière sont également concernés.
Pour assurer l’efficacité du dispositif, l’ANAQ mettra en place un dispositif de suivi et de reporting détaillé. Ainsi chaque institution devra produire un rapport semestriel sur les faiblesses corrigées et l’ANAQ produira, à son tour, un rapport trimestriel sur ses propres manquements et faiblesses à corriger.
« C’est une mesure phare. Nous espérons que toutes les institutions s’y mettront, » a insisté le Secrétaire Exécutif, avant d’ajouté que la remédiation concerne parfois des points simples, comme la signature d’ordres de mission
L’ANAQ prévoit de partager le canevas du plan de remédiation, d’organiser une formation et un renforcement de capacité pour son élaboration, et d’assurer le suivi de sa mise en œuvre.
En perspective, l’ANAQ envisage de renforcer son cadre de concertation avec ses partenaires, notamment par la mise en place d’un conseil consultatif pour mieux intégrer leurs retours.
Il est à rappeler que lors de la proclamation définitive des résultats d’évaluation pour l’accréditation et l’Habilitation Institutionnelle, session 2024-2025, pour l’Habilitation : Trois établissements sur quatre ont obtenu un avis favorable, soit un taux de réussite de 75 %. Quant l’Accréditation : 19 programmes sur 29 ont été accrédités, soit un taux de réussite de 65 %, suite à la délibération du conseil scientifique.
Alhassane Fofana
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il y a 2 heures
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