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Pour des faits présumés détournement de deniers publics, malversations financières entre autres, la Cour de Répression des infractions économiques et financières, a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire contre d’anciens ministres sous le CNRD.
Au sein de l’opinion, certains estiment que c’est une bonne chose et d’autres parlent plutôt de diversion.
Pour Abdoul Sacko de la société civile estime que la CRIEF a déjà montrée ses limites et cela depuis la mise en place de l’agence nationale de la lutte contre la corruption.
« La CRIEF par rapport au transfert des dossiers au niveau de l’agence nationale de lutte contre la corruption, elle montre que les premiers dossiers qu’elle avait reçus, ont été gérés par émotion et par ambition politique. Deuxièmement, ça prouve à suffisance que la CRIEF n’est pas doté de toutes les compétences, qui lui permettait d’apprécier les dossiers, d’abord dans le fond du point de vue objectif à travers, des investigations et des audits dûment établis. Ce qui fait aujourd’hui que, tout ce qui sont, incriminés, qui sont en exil ou en prison, sans risque de se tromper, sont des otages politiques. Sans oublier aussi que l’agence nationale de la lutte contre la corruption, a beaucoup plus de caractère dénonciateur, d’alerte et d’avertissement. Mais sans risque de se tromper, ça ressemble beaucoup plus à une forme de diversion que d’actions concrètes qu’ils vont mener et qui vont aider à élucider la situation, parce que la gestion du CNRD, quand on fourre le nez dedans, vous allez trouver que c’est catastrophique de bout en bout », a laissé entendre le coordinateur national du forum des forces sociales.
Hadjiratou Bah