Partage d’images et vidéos obscènes : le sujet débattu au cours d’une rencontre au Palais du peuple

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Face à la prolifération des images et vidéos obscènes sur les réseaux sociaux en Guinée, les conseillers nationaux ont conféré avec les associations de presse ce jeudi 07 mars dans la salle du 28 septembre du palais du peuple.

Il s’agissait d’une rencontre qui a été élargie aux acteurs de la justice ainsi que des services de police et de la gendarmerie.

La démarche consistait à mettre en place des voies et moyens en vue d’endiguer le phénomène au sein de la société guinéenne.

Interrogé au sortir de cette rencontre d’échanges, le président de l’Aguipel Amadou Tham Camara, au nom des associations de presse a tenu à préciser que ce sont les problèmes liés au cyberespace en ce qui concerne la circulation des certaines vidéos obscènes qui ont focalisé les discussions.

S’agissant de la vision des hommes de médias par rapport à ce phénomène qui se pose dans le cyberespace, Amadou THam Camara confie : « nous avons dit que pour que la presse puisse jouer son rôle en cette période il faut qu’elle ait tous ses moyens (…). Il faut que les entreprises de presse qui sont brouillées recouvrent les moyens d’exister, ainsi elles pourront contribuer à sensibiliser ceux qui sont les auteurs ou qui font des partages des vidéos obscènes puisque cela procède parfois de l’ignorance de la loi sur la Cybercriminalité. Pour que la presse puisse jouer pleinement son rôle dans cette lutte, il faut qu’elle existe et il y a une véritable menace existentielle aujourd’hui. Je pense que ce message a été entendu », a-t-il déclaré.

Au nom du conseil national de la transition (CNT), le conseiller, Mory Dounoh, a signalé qu’il s’agit d’une initiative qui découle de leur responsabilité en tant qu’organe de l’État dans le cadre de la protection de la dignité humaine mais aussi des personnes.

« Nous, nous attendons des propositions concrètes et éclairées qui vont nourrir la réflexion et nous aider à sortir des solutions (…). Les conclusions de cette rencontre vont nous aider à faire des recommandations par la loi », a-t-il indiqué.

Présent à cette rencontre, le procureur général près la Cour d’Appel de Conakry, Fallou Doumbouya a, lui, prôné la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs de la vie socioprofessionnelle. D’après lui, c’est en cela qu’ils atteindront les objectifs dans la lutte contre le phénomène.

Il annonce enfin que des enquêtes sont ouvertes dans ce sens .

« Nous attendons les résultats de ces enquêtes et nous allons donner une suite légale à ces enquêtes », a conclu le magistrat débout.

Alhassane Fofana

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