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Invité de la rédaction Afrique de RFI, mardi 23 juillet 2024, le ministre des Transports, par ailleurs porte-parole du gouvernement, s’est prononcé sur la transition en cours en Guinée.
Ousmane Gaoual Diallo, interpellé au sujet de la fin de la transition, a estimé que ce n’est pas de dire que les militaires partent et que les civils viennent.
« La transition guinéenne n’a pas pour vocation de dire nous commençons un processus électoral et nous terminons pour que d’autres acteurs viennent. C’est une question de refondation, il faut beaucoup d’autres facteurs pour que le gouvernement puisse le dire. Pour le retour à l’ordre constitutionnel ça ne veut pas dire la fin de la transition. Ce sont deux (2) thèmes qui sont complètement différents, il faut que les uns et les autres comprennent très bien que les militaires ne sont pas venus au pouvoir pour dire j’organise les élections pour que d’autres s’installent. Ce n’est pas de dire que les militaires partent et que les civils viennent. La refondation de l’Etat il y a des facteurs qu’il faut prendre. La société guinéenne est déréglée depuis plusieurs années, depuis 40 ans c’est par cycle de 5 ou 6 ans que nous connaissons des crises, il faut les régler. Cela passe par d’autres mécanismes de règlement, des contradictions de la société guinéenne, le dialogue. C’est justement par le dialogue que les acteurs politiques, certains d’entre eux refusent de participer. Or, si vous ne dialoguez pas, qu’est-ce qui vous reste ? C’est l’affrontement et nous voulons éviter que ces affrontements soient le mécanisme approprié de règlement de contentieux qui peuvent naître dans la société guinéenne », a-t-il expliqué.
Selon lui, il y a un certain nombre de thématiques qui ont été déroulées et qui comportent des étapes dont le recensement général de la population, l’élaboration du fichier d’état civil, l’organisation du référendum avec l’adoption d’une constitution et les différentes étapes du processus électoral.
Saidou Barry