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Le gouvernement guinéen a récemment adressé un rappel à l’ordre aux partis politiques du pays, insistant sur la nécessité de se conformer aux règles établies.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté de refonder l’État et d’instaurer une culture de transparence et de responsabilité, souligne le porte-parole du gouvernement à la faveur d’une conférence de presse, tenue ce vendredi, 21 mars 2025 à Kaloum.
« Lorsqu’on exige d’un parti politique qui a inscrit librement qu’il doit faire des congrès tous les trois ans tous les 5 ans… vous devez faire des congrès régulièrement, vous devez accepter de vous soumettre à cette exigence que vous vous êtes dotés et puis le faire », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.
Il a également souligné l’importance de la transparence financière demandée aux partis politiques, conformément aux textes qui les régissent.
« Lorsqu’un parti politique mobilise des ressources à travers les militants à travers les associations à travers les personnalités, des donateurs, de l’État, la transparence financière voudrait que cet argent soit utilisé strictement pour développer les activités du parti. Sinon c’est comme un abus de biens sociaux, c’est de l’argent collecté, qu’une personne ou deux utilisent. C’est pour ça qu’on exige aussi ces contrôles-là. Et le troisième point qui est marqué là-dessus, c’est le respect des statuts de règlement et intérieures que vous avez élaborés librement. Donc, c’est très important de comprendre que le rappel que l’administration du territoire est en train de faire là, aurait dû être fait depuis très longtemps. L’objectif, ce n’est pas de fermer un parti l’objectif, ce n’est pas de lutter contre les grands ou les petits partis politiques. L’objectif est de dire, si nous voulons faire la refondation, elle commence quelque part », a-t-il laissé entendre.
Pour étayer ses propos, le ministre des transports a fait un parallèle avec la lutte contre la corruption, soulignant les changements de pratiques en cours.
« Vous voyez cette lutte contre la corruption que l’Etat a engagée, il y a des choses nouvelles qui se passent en Guinée. Dans les temps, un acteur politique en activité, on ne peut savoir, ou le mettre en cause devant la justice, c’est une fois qu’il n’est plus aux affaires et que ça dure. Aujourd’hui, vous voyez que même les gens qui sont aux affaires actuellement, lorsque la justice s’intéresse à leurs cas, ils sont diligentés comme pour n’importe quel autre citoyen. Donc, ce sont des pratiques nouvelles. Si on parle de refondation, c’est pour aussi habituer dans les partis politiques, dans l’administration, dans la vie en société que les règles que nous nous donnons doivent être observées, parce que c’est grâce à ça que nous vivons en paix et dans la quiétude. Donc, c’est très important », a-t-il soutenu.
Enfin, le porte-parole du gouvernement a réfuté les accusations de ciblage de certains partis.
« Une des critiques qui a été la plus portée, est celle qui consiste à faire croire que cette activité d’assainissement vise à museler un parti ou deux partis, ou les grands partis comme on a tendance à le dire. Mais, permettez-moi de le dire ici, à la suite de la communication qui a été tenue par le ministère de l’administration du territoire et soutenue par le gouvernement, que c’est une loi commune, qui est en train d’être appliquée à tous les partis. Donc, c’est une activité tout à fait normale et que nous continuerons à faire », a-t-il promis.
DOURA