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La structure du gouvernement qui sera dirigé par l’homme politique Bah Oury, de son vrai nom Amadou Oury Bah, est désormais connue.
Le plan présenté à la faveur d’un décret lu hier mardi 5 mars 2024 à la télévision nationale, est composé de 27 ministères et de 2 secrétariats généraux.
Cette structuration ne surprend guère certains acteurs de la vie nationale qui pensent qu’on aurait dû réduire considérablement, le nombre de départements ministériels.
« Nous sommes aussi un petit pays sur le plan superficiel de la population, plus il y a des départements plus il y a des dépenses à faire sur beaucoup de plans. C’est extrêmement coûteux », soutient d’emblée le président du parti du Renouveau et du Progrès (PRP).
« Nous pouvons même revenir à 18 ministères. Quand je prends l’exemple sur l’Allemagne, c’est un très grand pays qui a peu de ministères. Nous avons par exemple le département de l’enseignement qui est divisé en trois (3). C’est trop! Nous pouvons regrouper tout ça et mettre en place des directions fortes et des hommes compétents à la tête des directions, et mettre des moyens pour que ces techniciens puissent travailler dans le meilleur des cas. On n’a pas besoin de trois (3) départements d’enseignement, on peut les regrouper en un seul département. Quand tu prends infrastructures, travaux publics, c’est tellement long, on peut simplifier », poursuit-il.
Pour le leader du PRP, les dirigeants guinéens ont toujours souhaité récompenser autant de personnes, d’où cette pléthore de ministères.
Rafiou Sow n’est donc pas le seul à proposer la réduction des départements ministériels au sein du gouvernement Bah Oury, Ibrahima Balaya Diallo est tout à fait d’avis.
« Vous savez en Afrique, malheureusement pour des populations moyennes, on se retrouve avec un gouvernement pléthorique qui ne fait pas grand-chose. Ce n’est pas quelque chose de nouveau parce qu’il faut satisfaire une certaine clientèle. Surtout qu’on est dans un contexte de transition, on aurait dû lier certains ministères (culture et sports par exemple) on pouvait le faire facilement, maintenant mettre des directions. Mais en tout cas, il y a toujours des gens à satisfaire. Donc, ils sont obligés d’avoir ce genre de gouvernement un peu superflu à la limite », soutient également le président du Forum Civil Guinéen.
Après la publication de l’ossature du gouvernement, Rafiou Sow sollicite l’ouverture très prochainement d’un cadre de concertations par le nouveau premier ministre, en vue de discuter des questions essentielles en toute tranquillité: « je pense qu’il aura réussi sa mission s’il arrive à le faire », espère-t-il.
Le retour à l’ordre constitutionnel suite à l’organisation d’élections libres et transparentes, fait donc partie des grandes aspirations de plusieurs acteurs sociaux et politiques guinéens.
Hadja Kadé Barry