Officiel : le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger « acté » par la CEDEAO

il y a 1 jour 38
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

C’est désormais officiel ! La CEDEAO a décidé d’acter le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de ses rangs. Dans un communiqué publié dans la matinée de ce mercredi 29 janvier 2025, l’organisation sous-régionale a justifié cette décision par la nécessité de préserver la solidarité régionale dans l’intérêt supérieur des populations. La CEDEAO s’est toutefois montrée ouverte à toute négociation.

« Le retrait du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger de la CEDEAO prend effet à compter de ce jour, le 29 janvier 2025. Toutefois, dans l’esprit de la solidarité régionale et dans l’intérêt supérieur des populations, et conformément à la décision de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de maintenir les portes de la CEDEAO ouvertes au dialogue », peut-on lire dans ledit document.

Dans le même communiqué, la CEDEAO a instruit tous ses membres actuels de respecter certaines mesures vis-à-vis des pays sortants. Il s’agit notamment de reconnaître les passeports de la CEDEAO détenus par les Maliens, Burkinabés et Nigériens et de maintenir les liens de coopération.

« a) Reconnaître, jusqu’à nouvel ordre, les passeports et cartes d’identité nationaux portant le logo de la CEDEAO détenus par les citoyens du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger ;
b) Continuer à accorder aux biens et services provenant des trois pays concernés le traitement prévu par le Schéma de libéralisation des échanges (SLEC) et la Politique d’investissement de la CEDEAO ;
c) Permettre aux citoyens des pays concernés de continuer à jouir, jusqu’à nouvel ordre, du droit de circulation, de résidence et d’établissement sans visa, conformément aux protocoles de la CEDEAO en la matière ;
d) Apporter aux fonctionnaires de la CEDEAO issus des trois pays un soutien et une coopération sans faille dans le cadre de leurs missions pour la Communauté. »

Enfin, la CEDEAO a précisé que « ces dispositions restent en vigueur jusqu’à l’adoption, par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, des modalités complètes de nos relations futures avec les trois pays. La Commission a mis en place une structure pour faciliter les discussions sur ces modalités avec chacun des trois pays. Ce message est nécessaire pour éviter toute confusion et toute perturbation dans la vie et les affaires de nos populations pendant cette période de transition. »

Lire l'article en entier