« Nous négocierons cette fois-ci dans la grève » : L’intersyndicale de l’éducation maintient la pression

il y a 2 heures 20
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La reprise des cours prévue le 5 janvier 2026 s’annonce incertaine en Guinée. Le secteur éducatif pourrait connaître de sérieuses perturbations, à la suite du maintien du mot d’ordre de grève lancé par l’intersyndicale de l’éducation. Réunis en assemblée générale ce lundi, les responsables de l’intersyndicale (SNE–FSPE) ont appelé les enseignants à rester mobilisés et à se tenir prêts pour la suite du mouvement.
Devant une assistance nombreuse à la Bourse du travail, le ton est resté ferme. L’intersyndicale continue de réclamer au gouvernement le respect intégral de sa plateforme revendicative, notamment l’application du statut particulier de l’éducation, le paiement des primes de transport et de logement, ainsi que l’engagement des enseignants contractuels.
Si la proposition gouvernementale de reporter les négociations au mois de janvier a été accueillie avec un optimisme prudent, les syndicalistes préviennent néanmoins qu’ils ne comptent pas baisser la garde.
« Nous négocierons cette fois-ci dans la grève… », a prévenu Pépé Michel Balamou, secrétaire général du Syndicat national de l’éducation (SNE).
Revenant sur la récente grève observée au début du mois de décembre, le syndicaliste a dénoncé la stratégie des autorités, qu’il juge inefficace.
« Ils ont signé un protocole avec un seul syndicat, accompagné d’un syndicat fantôme (faisant allusion au syndicat de l’enseignement technique, ndlr), qui n’est pas membre de l’intersyndicale qui n’a pas déposé un mémorandum, qui ne porte pas de revendications. Mais ils ont pensé, qu’en signant le protocole avec le SLECG, qu’il n’allait pas y avoir de grève, parce qu’on a su comprendre que sans le SLECG, le syndicat ne peut pas aller en grève », a rappelé M. Balamou.
Face à l’impasse, l’intersyndicale a directement interpellé le Chef de l’État. « Nous demandons au président de la république, de recevoir les enseignants. Pour que nous puissions discuter. Nous sommes ouverts aux négociations, à tous les compromis », a lancé le secrétaire général du SNE.
Tout en affirmant sa disponibilité au dialogue, l’intersyndicale se prépare à toute éventualité en cas de rejet de sa main tendue : « Soyez prêts… », a insisté Pépé Michel Balamou devant les enseignants mobilisés.
Et de conclure : « Donc, soyez prêts, le lundi 5 janvier 2026 venez répondre à l’appel de l’intersyndicale en espérant que d’ici là le gouvernement saura entendre raison, nous appelant autour de la table pour qu’on puisse négocier de ce qu’on peut négocier et permettre aux enfants de continuer les cours ».
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